tag:blogger.com,1999:blog-66618158141607249862024-02-19T17:51:40.774+01:00Je me disaisParce que ce que je pense n'est pas pire que ce que vous pensez... Marie-Anne Morminahttp://www.blogger.com/profile/17508068787438283627noreply@blogger.comBlogger49125tag:blogger.com,1999:blog-6661815814160724986.post-24979375971503945912022-11-02T11:25:00.001+01:002022-11-02T11:25:41.421+01:00Comment reconnaître le grand amour<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjY-5ccMjwBy00u2CVY6BJ8W8cxialOlJ-kTQW2xU58WETLTzlPYdlfENC5EYamzvpkP6cG2Z0QIykqcVfwfW0EKDC4h-Tr8IQjqkj-OnlJoT9evXL1q-nFSk_IjlQknGpvJ6a4YwqNpqFqx_a17o2bALAHZKwSgVttNZ6MHDR8-BJuvTD0dBjwFg8I/s640/kevin-grieve-vN2V5iunLc0-unsplash.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="couple de personnes agées de dos, photo en noir et blanc" border="0" data-original-height="427" data-original-width="640" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjY-5ccMjwBy00u2CVY6BJ8W8cxialOlJ-kTQW2xU58WETLTzlPYdlfENC5EYamzvpkP6cG2Z0QIykqcVfwfW0EKDC4h-Tr8IQjqkj-OnlJoT9evXL1q-nFSk_IjlQknGpvJ6a4YwqNpqFqx_a17o2bALAHZKwSgVttNZ6MHDR8-BJuvTD0dBjwFg8I/w640-h428/kevin-grieve-vN2V5iunLc0-unsplash.jpg" title="Comment reconnaître le grand amour - Marie-Anne Mormina" width="640" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L'amour. Romantique, passionné, désespéré, perdu, attendu, incertain, interdit, unique, pluriel, différent, charnel, platonique, fulgurant, éternel… Existe-t-il un sujet plus vaste, plus illustré, plus dépeint, plus inspirant pour l'art sous toutes ses formes que l'amour ? Du livre pour enfant à l'œuvre la plus conceptuelle possible, en passant par les films, les romans, les séries, les tableaux, les sculptures, les musiques, les chansons, le sujet le plus abordé reste l'indétrônable grand amour. Même le tuning y est lié ! Oui, parce que tu ne vas pas me faire croire que si Ryan a mis d'aussi grosses roues, avec des jantes rutilantes, les lumières du stade de France sous la caisse, un becquet de l'espace sur le coffre et une sono de l'enfer dans l'habitacle, c'est pas pour épater la Cindy Crawford du coin, hein ! Je te le concède, j'ai été un brin caricaturale sur ce coup-là. Tu m'excuseras, mais j'ai pas si faux non plus…</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je disais donc, que l'amour, sous toutes ses formes, est décrypté depuis la nuit des temps par les artistes du monde entier toutes cultures confondues. Mais il est surtout vécu par absolument chaque humain qui a un jour respiré. Je me demande même si<span><a name='more'></a></span> ce n'est pas le point commun absolu que nous avons tous et toutes, quelques soient nos valeurs, nos idéologies, nos actes ou nos démons… L'amour nous relie, invariablement, les uns aux autres. Et avec lui, la peur de ne pas le mériter, de le perdre ou de ne pas le trouver.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">D'ailleurs, la question que nous nous posons tous un beau matin - ou soir, ou nuit ou ce que tu veux - reste quand même "comment le reconnaître ?" Comment est-ce que je vais savoir que j'ai trouvé le bon ou la bonne, celui ou celle avec laquelle j'aurai envie de passer ma vie, ou au moins le prochain bail locatif de mon appartement ?"</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En grande amoureuse que je suis, je me suis longtemps posé moi-même cette question et je me souviens très bien autant du moment précis où j'ai compris que je l'avais sans doute sous les yeux que de celui où j'ai réalisé que voilà, ma longue quête était enfin terminée et que je pouvais reposer mon excalibur du coeur. Plus besoin de le défendre parce que là, en face de moi j'avais celui auquel je pouvais le confier sereinement. (Et si tu veux que je te le raconte, il va falloir me le demander gentiment !).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour autant, il m'était bien impossible de répondre à cette question pour un.e autre. Parce que c'est bien gentil de répondre "quand tu l'auras trouvé, tu sauras" mais bon ça aide pas Mémé à retrouver Kiki ce genre de phrase. Donc j'essayais de décrire ce que j'avais pu ressentir, mais c'est pas terrible comme réponse parce que chacun vit les choses différemment… Alors ça me laissait sur ma faim. Et l'autre en face de moi encore plus… Et puis aujourd'hui tout à coup, dans une évidence dingue, en plein milieu d'un épisode de Modern Love, j'ai compris. Et je me disais que peut-être - peut-être ! - ça pouvait t'intéresser. Alors dans mon incontestable générosité, j'ai pris mon clavier et bousculé mes neurones, pour te révéler un des secrets les mieux gardés de l'univers, là, maintenant, tout de suite. (tu as vu ? ça valait le coup je reprenne l'écriture, non ?)</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je crois que pour savoir si c'est un amour véritable que je vis, il faut se poser la question "ai-je BESOIN de cette personne dans ma vie" Et quand je dis besoin, j'entends un besoin vital, irrépressible, absolu. Pas juste est-ce qu'elle me sert à quelque chose dans mon quotidien, la blondasse ? Parce que si c'est à ça que tu réponds oui, fais toi plutôt faire un devis chez Shiva ou O2, ce sera plus efficace et moins ieurk quand même.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Mais si tu sens que ta vie est moins jolie, moins lumineuse, moins savoureuse quand l'autre est absent, si tu sens que ce qui te rassure le plus au monde c'est d'être dans ses bras et son sourire, que de le retrouver c'est comme ouvrir les persiennes sur un matin ensoleillé et que ton air est moins revigorant quand tu es loin, ou juste que c'est incontestablement mieux qu'elle soit là, il y a des chances que oui, cette personne-là soit un vrai amour. Peut-être pas un amour toujours, la vie est si longue et les humains si compliqués que ça devient bien péremptoire de pouvoir le proclamer. Mais un amour réel, celui dont tu as BESOIN.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Voilà, C'est pas si compliqué finalement de répondre à une des questions les plus universelle et intemporelle qui soit. Et si tu sais pas, ben tu me demandes…</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;">Photo by <a href="https://unsplash.com/@grievek1610begur?utm_source=unsplash&utm_medium=referral&utm_content=creditCopyText">Kevin Grieve</a></span></div>Marie-Anne Morminahttp://www.blogger.com/profile/17508068787438283627noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6661815814160724986.post-33589928982340375202022-11-01T18:22:00.003+01:002022-11-02T11:29:03.481+01:00Revenir à mes mots<p></p><div style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9Q_uwnbh27XtByEexhQ7PXxtCfmuIUs6WIeVzQFyFAyBs4e0RSnmzTQ1qdgq7uvaY8z8Y3z60dPZ53s8xf0i8RtkjpDNj1tJkPNTDXQ_PdkZ3SMhnafvY7sU91UuDR9P8QnsN-Mh-UiSRHyY4Od7ap9xRl6JbOCY6l49exdlsZ7O4hWHCjc0JJRoQ/s2688/IMAG0125.jpeg"><img alt="photo des deux versions du livre Endométriose : la maladie taboue, poche et broché" border="0" height="362" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9Q_uwnbh27XtByEexhQ7PXxtCfmuIUs6WIeVzQFyFAyBs4e0RSnmzTQ1qdgq7uvaY8z8Y3z60dPZ53s8xf0i8RtkjpDNj1tJkPNTDXQ_PdkZ3SMhnafvY7sU91UuDR9P8QnsN-Mh-UiSRHyY4Od7ap9xRl6JbOCY6l49exdlsZ7O4hWHCjc0JJRoQ/w640-h362/IMAG0125.jpeg" title="Revenir à mes mots - Marie-Anne Mormina" width="640" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Autrice.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Publiée.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Écrivain.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En devenir.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Enfin... j'espère...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Il y a bientôt 8 ans <a href="https://www.amazon.fr/Endom%C3%A9triose-maladie-taboue-Marie-Anne-Mormina/dp/2501124472/ref=sr_1_17?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=O7ALEG7ZYEVE&keywords=la+maladie+taboue&qid=1658662026&sprefix=la+maladie+taboue%2Caps%2C230&sr=8-17">mon livre</a> a été publié aux éditions Fayard et c'est à ce jour une des plus belles choses que j'ai vécues et faites de mon cerveau.</div><div style="text-align: justify;">J'ai d'ailleurs dit haut et fort que je voulais faire ça toujours : écrire et surtout être lue. Partager mes mots pour provoquer de l'émotion.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Alors, j'ai commencé un roman, avec des personnages que j'aime tellement mais qui depuis attendent, les pauvres, que je veuille bien venir continuer de dérouler leurs vies.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Parce qu'entre temps, je me suis perdue. J'ai totalement dissout le peu de confiance en moi que j'avais et toutes mes compétences avec. À trop vouloir être une autre, je n'étais plus aucune.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Et comment raconter l'histoire des autres quand on ne reconnaît plus la sienne ? Comment imaginer cet autre quand on a perdu son soi ? Quels mots lui prêter quand on n'ose plus les siens ? Quelle voix ? Quels regards ?</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Max et Ève m'attendent depuis trop longtemps. Je ne dirais pas patiemment, parce qu'ils me hantent chaque jour depuis 8 ans. Heureusement, eux ne m'ont pas lâchée.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Alors il est temps que je revienne à eux. À mes mots. Et ce blog est là pour ça.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;">photo Marie-Anne Mormina</span></div>Marie-Anne Morminahttp://www.blogger.com/profile/17508068787438283627noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6661815814160724986.post-52011586832853928362019-01-10T13:01:00.009+01:002022-11-02T11:55:09.923+01:00Home is where heart is<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJqXOMNmVpwXmeaczZf96bULv01-PQGg8RZCqvURw5lAN4nZw1891IhothvmZPX-VPXdCmPw9fiGCrHYUdJbxGynqu7wGlw_87Vm--oYJa5DG4WTChRTUl7gEoWXaysV7d3nVqz7KwGRiephIabQbPjH3c-XhP31k95GvXz_TpMUDhnzhEmiYdU7H8/s640/devon-janse-van-rensburg-KJruNi1fwTw-unsplash.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="coin canapé cosy, avec plante, lumière du jour dans les tons bleus et verts chaleureux" border="0" data-original-height="427" data-original-width="640" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJqXOMNmVpwXmeaczZf96bULv01-PQGg8RZCqvURw5lAN4nZw1891IhothvmZPX-VPXdCmPw9fiGCrHYUdJbxGynqu7wGlw_87Vm--oYJa5DG4WTChRTUl7gEoWXaysV7d3nVqz7KwGRiephIabQbPjH3c-XhP31k95GvXz_TpMUDhnzhEmiYdU7H8/w640-h428/devon-janse-van-rensburg-KJruNi1fwTw-unsplash.jpg" title="Home is where heart is - Marie-Anne Mormina" width="640" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je suis une réelle passionnée de déco... Et notamment, j'aime voir les rénovations de maisons, les avant-après, les "makeover" comme disent les Américains. Alors, oui, bien sûr, j'adore voir ce qui a été fait, les tons, les matières, les accessoires choisis et où ils sont positionnés, comment ils sont assemblés.</div> <div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Mais ce que j'aime le plus dans le fait de rénover une maison, ce n'est pas tant de faire du neuf avec du vieux, que l'idée de redonner vie à une maison qui a accueilli en son sein une ou plusieurs familles et leur.s histoire.s. C'est <a href="https://www.instagram.com/benabar/">Bénabar</a> qui a fait <a href="https://youtu.be/E8kYTPcagLU" target="_blank">une très jolie chanson sur le sujet</a>, intitulée <i>Quatre murs et un toi</i>, et je vous conseille vraiment de l'écouter.</div> <div style="text-align: justify;"><br /></div> <div style="text-align: justify;">L'âme des lieux de vie, dont nous ne sommes qu'une partie de l'histoire, reste longtemps, même après que les occupants originels soient partis, habitant ce lieu pour toujours. Une odeur, un bout de papier peint derrière un meuble, un nom ou un mot écrit à même l'enduit des murs avant toute peinture, les sapins de Noël plantés dans le jardin et les initiales et l'empreinte de la patte du chien gravées dans le béton du portail... Si vraiment on cherche, on trouvera ce petit bout d'eux que la maison nous transmet... Leur histoire flotte dans l'air et finit par se mêler à la nôtre. Et pour qu'une rénovation fonctionne vraiment, il faut absolument que cette âme ait été comprise, respectée, remise en valeur... On ne parle pas ici de lumière et de peintures. Je parle des rires qui flottent encore dans les airs, des chagrins qui ont résonné dans les pièces, de l'amour qui les a réchauffées... A mon sens, la décoration ne doit pas être juste un copié collé de ce qu'on voit partout ailleurs, mais bien une approche fine et dans le respect de l'habitant autant que du lieu lui-même... Je suis intimement persuadée que la personne qui s'occupe de meubler, décorer, arranger un intérieur, si elle est douée, n'est pas juste un.e bon.ne technicien.ne. Non, elle doit savoir parler la langue des lieux, écouter ce qu'ils lui chuchotent et le raconter à son tour aux visiteurs.</div> <div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">C'est toujours impressionnant, et même parfois émouvant, quand vraiment les choses ont été bien faites...</div> <div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Quand nous avons voulu emménager dans une maison, au départ nous voulions la faire construire. Je n'arrivais pas à me projeter dans une maison imaginée par ou pour quelqu'un d'autre. Et puis, j'ai entendu cette chanson de Bénabar (vraiment, écoutez-la) et j'ai commencé à penser qu'il fallait juste que je trouve la maison qui me parlerait à moi. Celle qui m'accueillerait dans ses bras douillets et aurait envie de devenir le nid de notre famille. Et que je remette des glaces dans son frigo.</div> <div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Nous l'avons trouvée, notre maison. Et nous l'avons refaite intégralement, avec la volonté absolue de la sublimer. Et quand les gens y entrent, bien souvent ils nous disent "comme elle est chaleureuse, cette maison..." Sans le savoir, ils me font le plus beau des compliments. Ça me conforte dans l'idée que j'ai réussi la mission qui m'était confiée et surtout à ce moment-là, ce moment précis où ils prononcent "chaleureuse", ma maison me sourit. Je le sais : je la vois.</div> <div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;">crédit photo : <a href="https://unsplash.com/s/photos/devon-janse-van-rensburg" target="_blank">devon janse van rensburg</a></span></div>Marie-Anne Morminahttp://www.blogger.com/profile/17508068787438283627noreply@blogger.com0France46.227638 2.213749-30.871903280223549 -138.411251 90 142.838749tag:blogger.com,1999:blog-6661815814160724986.post-30657618263144611832019-01-08T08:14:00.007+01:002022-07-24T01:38:32.635+02:00parentalité adolescentale<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKwkCQHO9bDHG4IvK9TkTiqjFzcF8Y52GPkAyc6-whdvP40t0T6thUoI4O8mD1jGAexUtkZuzA_NcJbIWrVOt-0B9UZgWUFLaqY4ay1tItNmnWtTDos4_3pp2ffR_Smjhr_dip9p4omGg/s1600/Humeur+Je+Me+Disais+Marie+Anne+Mormina+street+art+-+Teetasse.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="street art" border="0" data-original-height="1060" data-original-width="1600" height="422" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKwkCQHO9bDHG4IvK9TkTiqjFzcF8Y52GPkAyc6-whdvP40t0T6thUoI4O8mD1jGAexUtkZuzA_NcJbIWrVOt-0B9UZgWUFLaqY4ay1tItNmnWtTDos4_3pp2ffR_Smjhr_dip9p4omGg/w640-h422/Humeur+Je+Me+Disais+Marie+Anne+Mormina+street+art+-+Teetasse.jpg" title="Parentalité adolescentale - Je Me Disais - Marie Anne Mormina" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /><br /><br /></td></tr>
</tbody></table>
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Le bonheur de la parentalité adolescentale : te démener le soir pour que ton fils, qui déjà finit son activité périscolaire tard, se bouge son auguste séant afin d'aller se pieuter. On est sur une base de remobilisation toutes les 5 à 7 minutes, hein, à coups de "il est 21h43, mon cœur..." "il est 21h50, [prénom]..." "ouiiii, allez, bouge toi, Chéri..." "maaannnnge, l'heure tourne !!" "[prénom}, il est 22h08 !!" (Notez l'inversion heure/prénom qui déjà dénote une augmentation incontestable du froissage intérieur proportionnellement inverse à la dose de patience)</div>
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Pendant que toi tu vois double tellement tu meurs de sommeil, tu le lâches pas et le fais avancer parce que tu sais qu'il a besoin d'aller dormir, que le lendemain sera compliqué sinon etc... Evidemment, ça finit immanquablement par un glacial "euuuuuh. [Silence] Tu te fous de moi ?" parce que tu le surprends à traîner sur son téléphone pendant que tu avais osé t'éloigner pour vider ta vessie et remplir ton tote bag interne de patience. Oui parce que comme tu sais que tu parles à un ado, si tu veux qu'il soit efficace, tu sais qu'il faut que tu préserves cette fragile bienveillance, hein. Sinon, c'est mort, on va pas se mentir. Bref.</div>
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Péniblement, tu arrives à le faire éteindre/dodo toussa vers 22h47. Et toi, ben t'as raté ton train de sommeil, donc à minuit, t'es encore en pleine bourre. Yeah.</div>
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Mais là où ça devient charmant, c'est que pour toi, à 6h30, le lendemain, ça pique (sa race), mais allez, t'as décidé, t'es de bonne humeur. Et puis, l'ado se lève. A 7h20. La tête dans le cul et l'humeur Tysonnesque. Au bout du 27ème râlage en 3mn49, tu te laisses aller à un fleuri "je voudrais pas en rajouter une couche hein (fleurs dans la voix fleurs dans la voix fleurs dans la voix), mais voilà pourquoi hier je me suis "agacée" quand tu étais sur ton tél au lieu d'être dans ton lit... tu comprends ?" (aka si t'es crevé c'est logique et c'est pas faute de t'avoir surveillé... donc si tu pouvais m'éviter ta charmante humeur...). Et là, tu y crois, vraiment. Car il sourit, l'ado. Et hoche la tête dans une évidente prise de conscience. Tu entends déjà la Marche de la victoire dans ta tête, quand soudain le visage change subrepticement d'expression et ton fils t'assène un sournois et non moins efficace"enfin, t'en rajoute une couche là, non ?"</div>
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<br /></div>
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<span class="_5afx" style="direction: ltr; font-family: inherit;"><span aria-label="hashtag" class="_58cl _5afz" style="font-family: inherit; unicode-bidi: isolate;">#</span><span class="_58cm" style="font-family: inherit;">fallaitpas</span></span><span style="background-color: white; color: #1d2129; font-size: 14px;"> </span><span class="_5afx" style="direction: ltr; font-family: inherit;"><span aria-label="hashtag" class="_58cl _5afz" style="font-family: inherit; unicode-bidi: isolate;">#</span><span class="_58cm" style="font-family: inherit;">jaitestelaparentalitep</span></span>ositive #jaimalàlagorge #tirastoutseulaucollege #chuisenretardmaintenantfallaitquejemedéchargeenracontantàFB</div><div class="_5pbx userContent _3576" data-ad-preview="message" data-ft="{"tn":"K"}" id="js_5q9" style="background-color: white; line-height: 1.38; margin-top: 6px; orphans: 2; text-align: start; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-indent: 0px; widows: 2;"><div class="text_exposed_root text_exposed" id="id_5c3736e2514fd8637850760" style="display: inline;"><div style="-webkit-text-stroke-width: 0px; color: #1d2129; display: block; font-family: inherit; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; margin: 0px 0px 6px; text-align: center; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px;"><br /></div><div style="-webkit-text-stroke-width: 0px; color: #1d2129; display: block; font-family: inherit; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; margin: 0px 0px 6px; text-align: justify; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px;"><span style="font-size: xx-small;"><span style="color: black; text-align: center;">photo by </span><a href="https://pixabay.com/fr/users/teetasse-132388/" style="text-align: center;" target="_blank">Teetasse</a></span><br />
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Marie-Anne Morminahttp://www.blogger.com/profile/17508068787438283627noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6661815814160724986.post-58533066738787084802018-10-06T13:48:00.004+02:002022-07-24T01:33:27.066+02:00Eugène<div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3-HmSwsK02ye-bJdJZiLQD5dm9Cc1YwbU_Qv7lABgbViSI5sJGlRWV8GlrO_7tacyvRAkgtovYT3WQB17azbNSeZHfToV-JQf1MwS6g3wZDZIvgwG88vlgZRyydmrBRd-RKbR5HkDnWeeVyHklRfwCseL0TSYMpREW6jP2oAyColoyB6g5GTxeOQL/s1920/elena-joland-Mthynno7LOA-unsplash.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="cadre vide" border="0" data-original-height="1278" data-original-width="1920" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3-HmSwsK02ye-bJdJZiLQD5dm9Cc1YwbU_Qv7lABgbViSI5sJGlRWV8GlrO_7tacyvRAkgtovYT3WQB17azbNSeZHfToV-JQf1MwS6g3wZDZIvgwG88vlgZRyydmrBRd-RKbR5HkDnWeeVyHklRfwCseL0TSYMpREW6jP2oAyColoyB6g5GTxeOQL/w640-h426/elena-joland-Mthynno7LOA-unsplash.jpg" title="Eugène - portrait par Marie-Anne Mormina - Je Me Disais" width="640" /></a></div><br /> </div>
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Si on devait décrire Eugène en un seul mot, ce serait probablement l'adjectif « patient » que la plupart des gens qui le connaissent utiliseraient. Patient au-delà de tout, même de l'imaginable. Chaque jour, à son poste, depuis ce qui pourrait sembler une éternité pour certains, qu'il pleuve, vente ou neige, il est là, présent, immuable, régulier et constant. </div>
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Pourquoi et comment est-il arrivé ici, personne ne semble vraiment le savoir et si vous lui posez la question, il vous répondra par ce sourire énigmatique qui ne quitte jamais son visage. Certains pans de nos Histoires nous appartiennent. Ça se respecte. Et même, ça se comprend. Pourtant en le regardant, on voit les marques du temps, les traces d'une vie hors du commun qu'on devine intense et on saisit aisément la force, la joie et le respect qu'il a su imposer autour de lui. Les circonvolutions et lignes qui ornent artistiquement son visage accentuent encore ce sentiment et offrent un discours muet : elles nous parlent de combats, de tendresse, de limites, d'ordre et de folie. </div>
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Mais de ce passé il ne dit mot, préférant largement le présent. Un présent qu'il assume pleinement et dans lequel il est incontournable pour nombre de ses collègues, voisins, clients et badauds. Bien qu'Eugène soit un solitaire, il croise beaucoup de monde. Calme, silencieux mais immuable, à sa place chaque jour, on peut dire de lui qu'il donne à réfléchir sur la vie. Car chacune des personnes qui ont croisé sa route se souvient de lui, longtemps. En entrant dans la boutique, cette boutique dont il est l'âme, la fierté et l'insolite, c'est la première tête que vous verrez. Entouré des dominos qu'il affectionne tant – parce qu'ils rappellent combien la vie est aussi aléatoire que logique – il se dresse devant vous, vous toise, vous fixe et vous sourit paisiblement, attendant, patiemment, que vous réagissiez. Et vous réagirez, n'en doutez pas ! Certains confient avoir d'abord été refroidis par la mine décomposée qu'il arbore fièrement avant d'en comprendre le second degré et d'en sourire. D'autres - la plupart - s'en amusent immédiatement et plaisantent volontiers avec lui. Tous prendront le temps de le regarder, intrigués, de chercher à comprendre les significations de ces tatouages sur son crâne. Chacun y verra un peu de lui-même. Parce que c'est ça qui frappe quand on regarde Eugène. On se voit en lui. Clairement. On sait qu'un jour ou l'autre, on aura bien des points communs avec lui. Et il en est si fier ! Parce que c'est un peu pour ça qu'il est là, aussi. Pour nous rappeler combien la vie est belle et courte, certes, mais aussi nous faire nous questionner sur les traces que nous laisseront derrière nous. Qui pourra conter notre histoire et qu'en dira-t-il ? Quelles images, quels sentiments, quelles valeurs seront liés à jamais à notre souvenir ? </div>
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A sa table, Eugène est là pour nous en parler, incroyable témoin d'hier et de demain, serein, tranquille, paisible. Si paisible que lorsque vous sortirez de sa boutique, il est probable que – comme plus d'un auparavant - vous ayez envie de lui lancer un chaleureux « Rest In Peace, Eugène ! »</div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
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<i><b>Pour découvrir la photo d'Eugène par <a href="https://www.facebook.com/claire.mormina.photo/" target="_blank">Claire Mormina</a>, cliquez <a href="https://www.facebook.com/claire.mormina.photo/photos/a.717810828329469/861687667275117/?type=3&theater" target="_blank">ici</a> ou <a href="https://www.instagram.com/p/BFYi74NOen_/?taken-by=claire_mormina" target="_blank">là</a></b></i></div><div style="text-align: center;"><i><br /></i></div><div style="text-align: center;"><i><br /></i></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-small;">Photo by <a href="https://unsplash.com/@labf?utm_source=unsplash&utm_medium=referral&utm_content=creditCopyText">Elena Joland</a> on <a href="https://unsplash.com/s/photos/frame?utm_source=unsplash&utm_medium=referral&utm_content=creditCopyText">Unsplash</a></span></div>
Marie-Anne Morminahttp://www.blogger.com/profile/17508068787438283627noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6661815814160724986.post-26544303858728158002018-10-01T17:48:00.007+02:002022-11-02T11:45:12.478+01:00Ciao Bella
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<br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjd-DIt0nZrxIdcoRU6mQEcbGpbIu8SRHUXXem5gLORF_8h9K_onwYSvARbqJZWeahIvfNnUWEWNOaqfKdwZdfQ8GzJ90vSznIZRoBnrkYM4XZvlGCjrBiU_v-I7VTe12LYmgdVo7PeL_A5V0ZkQPhKY5IY3Q4XJAXdEToQQvT423STaQrJjiS9FVQ/s640/daiga-ellaby-3uE_4o-xsUs-unsplash.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="glaieuls grenat posés sur une table" border="0" data-original-height="427" data-original-width="640" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjd-DIt0nZrxIdcoRU6mQEcbGpbIu8SRHUXXem5gLORF_8h9K_onwYSvARbqJZWeahIvfNnUWEWNOaqfKdwZdfQ8GzJ90vSznIZRoBnrkYM4XZvlGCjrBiU_v-I7VTe12LYmgdVo7PeL_A5V0ZkQPhKY5IY3Q4XJAXdEToQQvT423STaQrJjiS9FVQ/w640-h428/daiga-ellaby-3uE_4o-xsUs-unsplash.jpg" title="Ciao Bella - Marie-Anne Mormina" width="640" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Aujourd'hui tu as 100 ans tout rond, tous beaux, tous fiers.</div>
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Je dis tu as parce que dans mon cœur tu es toujours là. Si tu savais comme tu fais partie de ma vie, chaque jour. Combien de fois je pense à toi, je t'entends me parler, me gronder quand je ne vois pas assez mes parents, ma sœur ou mes cousin.e.s. Je te vois t'ébahir devant les réussites de mon fils, rire à ses blagues, avoir les yeux humides devant certaines de ces victoires que j'aurais tant aimé te raconter... Mon livre, par exemple, tu en aurais été si fière... Il serait exposé en bonne place dans ton salon, entre deux des magnifiques photo que ma sœur fait et les dessins de tes arrières petits-enfants... </div>
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Nos déjeuners du jeudi - qui parfois me voyaient traîner la patte, imbécile que j'étais, ignorante que le temps passe trop vite - me manquent tant. J'arrivais, tout ton appartement embaumait de ces merveilles que tu aimais me cuisiner. Tu m'embrassais fort, plusieurs fois de suite la même joue, bruyamment et tu me disais "bonjour mon bébé !" Je ne râlais plus, j'avais compris que je le serais toujours à tes yeux et, je peux te le dire maintenant, j'aimais bien ça, être ton bébé à toi, pour toujours. Je m'asseyais à la table que tu avais dressée pour nous, avec ta jolie vaisselle et des vraies serviettes. Tu me racontais ton plat, ce qu'il te rappelait, comment il fallait le faire même si tu savais que je ne le cuisinerai jamais... et immanquablement tu me parlais d'hier, mon grand-père que je n'ai pas connu, ta vie, ma vie, notre famille et ses aventures, l'Espagne, le Maroc, l'Italie... Mon père, sa sœur et ses frères... A t'écouter me raconter l'histoire de ma vie que je n'ai pas vécue, je perdais la notion du temps et revenais toujours en retard au bureau.</div>
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Et quand j'étais en colère contre le monde entier, tu me rappelais que l'essentiel, c'était l'amour et qu'à ceux qu'on aime il fallait savoir pardonner tout le temps...</div>
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Et tu avais raison, Nonna. Tu avais raison...</div>
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Comme un clin d'oeil de la vie, je lis ces jours-ci un livre de Virginie Grimaldi dans lequel son héroïne appelle sa grand-mère comme nous t’appelons. Et chaque fois que je lis ce mot, je vois ton visage, je souris et j'ai le cœur qui se sert parce que ça me manque tant de ne plus le prononcer, ton nom. Elle écrit souvent à sa grand-mère pour lui raconter sa vie, Virginie. Je me dis souvent que je devrais faire pareil, mais en fait, c'est inutile : tu la connais, ma vie, de là où tu es. T'as vu ? C'est pas simple, hein. Mais je me bats, Nonna. Je lâche pas. Promis. Et ça marche, elle est pleine de bonheur, malgré tout, ma vie. Et j'essaie d'en donner aux autres.</div>
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L'amour, toujours et par-dessus tout. Ton héritage.</div>
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Pardonne-moi, ma Nonna, je ne viendrai pas au cimetière aujourd'hui. Cet endroit me rappelle ta mort et je déteste ça. Mais je ferai une tarte aux pommes à la confiture d'abricots. Parce que je préfère me rappeler de ta vie et du bonheur.</div>
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Je t'aime, ma Nonna. Et je sais que tu m'aimes aussi, Rassure-toi, je t'entends quand tu me le dis...</div><div style="text-align: justify;"><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-size: xx-small;">Photo by <a href="https://unsplash.com/@daiga_ellaby?utm_source=unsplash&utm_medium=referral&utm_content=creditCopyText">Daiga Ellaby</a> on <a href="https://unsplash.com/s/photos/gladiola?utm_source=unsplash&utm_medium=referral&utm_content=creditCopyText">Unsplash</a></span></div></div>
<div style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 6px; text-align: justify;">
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Marie-Anne Morminahttp://www.blogger.com/profile/17508068787438283627noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6661815814160724986.post-46378478108372662312018-09-18T07:50:00.004+02:002022-07-24T01:32:43.651+02:00De mon hypocrisie envers les maths<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLp-KxhZq5eTXriA-OjrEEFrosVclTv3gmIYwF_qKpeklsKDm8wrAF9NEKWPDCNMf7KAgAlxT7vQjjTsTQahbATWy2YG8Yb2y7hz-EXMZQKUgnTtVXXVPBfwpjjZGxL90lVs-v4X0v8bQ/s1600/classroom-1209820_1920.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="tableau noir" border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLp-KxhZq5eTXriA-OjrEEFrosVclTv3gmIYwF_qKpeklsKDm8wrAF9NEKWPDCNMf7KAgAlxT7vQjjTsTQahbATWy2YG8Yb2y7hz-EXMZQKUgnTtVXXVPBfwpjjZGxL90lVs-v4X0v8bQ/w640-h480/classroom-1209820_1920.jpg" title="De mon hypocrisie envers les maths - Je Me Disais - Marie-Anne Mormina" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td></tr></tbody></table>
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Depuis toujours, les maths et moi, c'est pas l'amour fou fou. Enfin, précisément, depuis qu'on a quitté la dimension du 3+2 et du 15:3 pour entrer dans la dimension de la géométrie, de la trigonométrie, du COS, du SIN et du TAN de ta calculatrice (plus) scientifique (que toi) et de cette bon sang d'inconnue qu'il faut retrouver à tout prix, alors que si elle est inconnue, c'est peut-être pour quelque chose, tu vois... Faut peut-être la laisser tranquille, on sait pas, elle a peut-être pas envie d'être découverte, c'est son droit après tout ! Et ça se respecte ! </div>
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Moi, je me suis simplement arrêtée en chemin en criant "allez-y les gars ! avancez sans moi, je vais vous ralentir..." Tu sais, comme les mecs dans les films de soldats que ses frères d'armes vont porter sur le dos jusqu'à l'hélicoptère qui les emmène loin de l'enfer de la jungle remplie de rebelles assoiffés de sang... Tu le vois le film ? Bon. Ben étrangement, figure-toi que tous les gens qui ont l'honneur de comprendre de quoi on parle quand on dit... euh... euuuuuh... ah ben non ! Du coup, j'ai pas d'exemple à te donner ! Forcément... J'ai pas gardé ça en mémoire. Bon mets ici le mot de maths un peu barbare que tu veux, de toutes façons, ça marche. Donc, tous ceux qui le comprennent, ce mot, barbare, ont en effet continué à avancer. Sans moi. Y'en a pas un qui a dit "noooon sister, si tu lâches, on lâche" "on est venus ensemble on repartira ensemble" ou même "déconne pas Johnny et monte sur mon dos". Non, non. Ils ont dit "ah ben d'accord. bon ben bises !" et ils se sont barrés. Tous. En chœur. Sans ni ciller ni se retourner.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
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Mais finalement, j'ai survécu à mon ignorance mathématiques. J'ai fait ma petite vie, tranquillement, loin de toutes ces opérations et réflexions épuisantes et je dois dire que ça a plutôt bien marché ! Les maths, dans la vie de tous les jours, en dehors des proportions pour les recettes de cuisine - la règle de trois et moi on est #BFF - et les pourcentages pour les soldes (quoique, de plus en plus de magasins ont pris les gens comme moi en affection et nous fournissent généreusement des petits tableaux récapitulatifs du prix final après réduction) j'évite. C'est pas plus compliqué que ça. Et je vais bien ! Le reste des maths, j'avoue que... j'en vois pas forcément l'utilité dans la vie quotidienne.</div>
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Notamment, les probabilités. Parce que bon, concrètement, dans la vie de tous les jours, les probabilités, tu t'amuses pas à les calculer, hein, on ne va pas se mentir. Sérieusement, qui a déjà pris le temps de réfléchir à combien de fois par an il choisirait un café frappé au lieu d'un expresso ou en quelle proportion le vernis rouge est utilisé par rapport au Ballerina ? Et ben personne ! T'as chaud, tu prends un café frappé, t'as envie de rouge aux ongles, tu sors ton "red" d'OPI et basta. La vie, la vraie, c'est quand même ça. Les maths nous entourent, mais moins on en fait mieux on se porte.</div>
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Sauf quand t'es arachnophobe et que tu habites dans une maison avec un jardin et un peu de verdure tout autour. Parce que dans ce cas-là, et en automne encore plus, y'a toujours un monstre à huit pattes qui arrivent à se faufiler dans TA maison à toi, sur TON mur à toi, dans TA chambre à toi. Et tu as beau militer pour la cause animale, ne plus consommer de protéines animales, te prendre la tête à trouver des cosmétiques cruelty free, bannir de ta vie les cirques avec animaux, quand ce truc avec beaucoup trop d’œil et beaucoup trop de pattes se retrouve dans la même pièce que toi, tu lâches illico ta Brigitte Bardot intérieure pour enfiler à la seconde tous les costumes des expendables réunis ! Et - juste pour que les choses soient claires entre toi et moi - quand je parle de monstres arachnéens, je parle pas de la petite araignée de jardin qui se blottit dans un coin de ta pièce et ne bouge pas du plafond jusqu'à ce que tu décides que c'est crade et passe l'aspirateur, hein ! Non non, je parle de ces trucs velus, gros et épais, qui se prennent pour Flash Mc Queen et font le diamètre de ton plat à tarte ! Tu le vois l'engin ? Celui qui te fait réfléchir avant de l’aplatir sur ton mur, parce que tu sais que personne n'en sortira indemne, mur y compris !</div>
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Eh ben, tu me croiras ou pas, mais quand un de ces trucs a fait une tentative d'effraction et s'est retrouvé au mur/plafond/sol de ma chambre et que j'ai hurlé et que L'Homme est intervenu et que ok, c'est bon, elle est partie, respire Marie-Anne, respire et que soudain je me rappelle qu'elles peuvent être partout, sans qu'on les voit, peut-être derrière mon dos pendant que j'écris ce billet en ce moment même et ben là, précisément là, soudain, les probabilités sont les meilleures amies que j'ai jamais eues ! Mes alliés absolus ! Le dernier rempart entre la folie profonde et moi. Parce que STATISTIQUEMENT, quand tu as vu une araignée aussi grosse, tu sais qu'il y a peu de chances qu'il y en ait une autre du même acabit ce soir. Et c'est l'unique raison qui fait que tu vas pouvoir dormir cette nuit.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;">crédit photo Roman Mager</span></span></div>
Marie-Anne Morminahttp://www.blogger.com/profile/17508068787438283627noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6661815814160724986.post-5027510551721394662017-11-29T12:05:00.002+01:002022-07-24T01:21:53.290+02:00Le cookie de la vie<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigiiepXx0QS3TVu5rUi-4yz1MOC8R9N1mwC2jEk5GosxIN-tO_eCcXYsH5EyweYjzpgdYQnnvq4icAh4lNeFIlPp5ecXkb65K_LMW6C2e0Lwv-IrGOmqb_-rozUIwlryuzpJ800OcV6rHeiEIyE0fmk0UK7rK6OfMStoQi93L7h0E3qINH5HKvNRAt/s1920/alex-plesovskich-CJpMLpeuQng-unsplash.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="mug blanc inscription carpe the fucking diem" border="0" data-original-height="1280" data-original-width="1920" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigiiepXx0QS3TVu5rUi-4yz1MOC8R9N1mwC2jEk5GosxIN-tO_eCcXYsH5EyweYjzpgdYQnnvq4icAh4lNeFIlPp5ecXkb65K_LMW6C2e0Lwv-IrGOmqb_-rozUIwlryuzpJ800OcV6rHeiEIyE0fmk0UK7rK6OfMStoQi93L7h0E3qINH5HKvNRAt/w640-h426/alex-plesovskich-CJpMLpeuQng-unsplash.jpg" title="Le cookie de la vie - blog Marie-Anne Mormina" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><h2 style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: center;"><span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "arial"; font-size: 11pt; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">"la vie, ce n'est pas seulement respirer, c'est aussi avoir le souffle coupé"</span></h2>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: right;">
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "arial"; font-size: 11pt; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Alfred Hitchcock</span></div>
<div style="text-align: center;">
<b id="docs-internal-guid-9ea4d31e-075f-ea40-b87f-15ccf704e517" style="font-weight: normal;"><br /></b></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;">
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "arial"; font-size: 11pt; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> Cette jolie phrase est écrite sur <a href="http://www.flowmagazine.fr/" target="_blank">mon magazine Flow</a>. Sur la couverture. Et comme d'habitude, je me dis "comme c'est vrai !…" Sauf que, cette fois, c'est différent parce que cette phrase-là décrit précisément ce que je ressens au plus profond de moi depuis que je suis toute petite. A tel point que je ne me suis concentrée que sur ça : avoir le souffle coupé. Avoir le cœur qui bat. Fort. Très fort. Si fort que rien d'autre ne compte, rien d'autre ne s'entende plus que ce son dans mon corps, dans mes oreilles, dans mes veines. Vivre fort. Vivre intensément. Vivre pleinement. Au point que tout ce qui ne me fait pas vibrer, ne me semble pas être ce qu'on appelle "vivre".</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<b style="font-weight: normal;"><br /></b></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;">
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "arial"; font-size: 11pt; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">J'ai la chance d'avoir cette capacité de soudain me déconnecter du moment présent pour l'observer uniquement entant que spectateur, comme si je ne faisais pas partie du tableau. Je veux dire, j'ai la chance de pouvoir le faire sans drogue, entendons-nous. Dans les moments forts et heureux, soudain mon cerveau fait une pause et il me chuchote "regarde ce que tu vis. Regarde ! Tu es en train de le vivre. C'est un moment à toi, que rien - jamais - ne pourra t'enlever. Profites-en dans chaque cellule de ton corps parce que c'est un moment rare" Alors, dans cet état second, je prends le temps de regarder les gens qui m'entourent, de percevoir leurs sensations et leurs émotions ; j'écoute ce qu'il se passe en dehors et en dedans de moi ; je prends des photo mentales, comme on dit, de ce moment unique et je les range dans ma mémoire, bien au chaud, bien planquées en espérant que Alzheimer ne viendra jamais me cambrioler et que quand il ne me restera plus que le temps de toutes les regarder encore et encore, elle seront toutes là, intactes ; jaunies, mal cadrées, un peu floues, mais là.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<b style="font-weight: normal;"><br /></b></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;">
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "arial"; font-size: 11pt; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Oui, avoir le souffle coupé, c'est l'essence de ma vie, ce vers quoi je tends de tout mon être.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<b style="font-weight: normal;"><br /></b></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;">
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "arial"; font-size: 11pt; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Et puis ce matin, tout à coup, alors que je relis cette phrase pour la 27ème fois depuis que j'ai acheté ce numéro, quelque chose me frappe. Une chose qui jusque là n'avait jamais ne serait-ce que pointé le bout de son nez aux portes de mon esprit. Une chose inimaginable, quasi burlesque tant elle est imprévisible. Sauf que cette chose, cette idée, cet arrière-goût, non contente de ne pas me quitter se pique de vouloir s'installer, et s'enfler, et s'étaler. La voilà qui se prend pour la chétive pécore qui ambitionnerait carrément de gagner le prix du meilleur index mâle du Salon de l'Agriculture, catégorie poids lourd. Et le pire, c'est qu'elle y arrive, la bougresse. Et sans silicone, ziouplaît. Elle est là, posée sous mon nez, dans toute sa suffisance et me regarde. Pire : me nargue. Parce que ouais, elle sait que j'ai pigé sans même qu'elle ait eu besoin de parler. Et elle sait que je sais qu'elle a raison.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<b style="font-weight: normal;"><br /></b></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;">
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "arial"; font-size: 11pt; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Elle soutient mon regard, le sourire narquois et le sourcil arqué de ceux qui gagnent sans modestie et finit par me la jeter au visage, sa phrase :</span></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;">
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "arial"; font-size: 11pt; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><br /></span></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;">
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "arial"; font-size: 11pt; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">"La vie ce n'est pas seulement avoir le souffle coupé, c'est aussi de simplement respirer"</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<b style="font-weight: normal;"><br /></b></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;">
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "arial"; font-size: 11pt; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">La garce. La mégère. La vieille carne. La grognasse.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<b style="font-weight: normal;"><br /></b></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;">
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "arial"; font-size: 11pt; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Sa victoire est totale.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<b style="font-weight: normal;"><br /></b></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;">
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "arial"; font-size: 11pt; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Parce que ouais… La vie, la VRAIE vie, c'est aussi respirer. Juste respirer. Juste le quotidien. Juste la météo. Juste le repas du soir, l'heure du coucher, aérer la maison… La vie, c'est l'odeur du linge propre ; c'est la douceur du poil de mon chat ; c'est le froid de l'air le matin avant que le chauffage n'ait réchauffé la maison ; c'est les mains de mon fils qui se glissent sous les miennes ; c'est les yeux de mon homme qui parlent pour lui ; c'est l'appel de ma mère ; le rire des enfants qui jouent plus loin, dans la cour de l'école, à l'heure de la récréation ; c'est la lumière qui entre dans la maison, jamais la même mais jamais vraiment une autre…</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<b style="font-weight: normal;"><br /></b></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;">
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "arial"; font-size: 11pt; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Vivre.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<b style="font-weight: normal;"><br /></b></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;">
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "arial"; font-size: 11pt; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">A trop vouloir avoir le coeur qui bat, j'en ai oublié qu'une vie heureuse, c'est aussi tout simple. A coup de "Carpe Diem" ; de "ne pas au soir de ma vie m'apercevoir que je n'ai pas vécu" ; de "il faut rire avant d'être heureux, de peur de mourir sans avoir ri" et d'autres "vivre même à demi, tant pis mais vivre cent vies", je me suis - à moins qu'on ne m'ait - persuadée que le bonheur c'était un ouragan qui m'emporte. Une porte qui claque. Une décharge électrique. Je n'ai pas pensé une seconde, une seule seconde, que ça pouvait être doux, le bonheur. Tranquille. Calme. Mais concret, réel, palpable.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<b style="font-weight: normal;"><br /></b></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;">
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "arial"; font-size: 11pt; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Que tout ce que je lis, écoute, réfléchis depuis toutes ces années pour le déguster quand je l'atteins - ce capricieux bonheur - je le prends du mauvais angle.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<b style="font-weight: normal;"><br /></b></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;">
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "arial"; font-size: 11pt; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Profiter de l'instant présent c'est autant finalement quand je suis électrifiée par l'intensité indescriptible d'une salle de concert qui communie autour d'un chanteur à la sensibilité exacerbée que quand je suis là, dans le silence, une tasse fumante à la main, regardant par la fenêtre le givre qui recouvre les arbres ce matin. Parce que ces deux moments sont de la nourriture pour mon âme… Ces deux moments valent la peine d'être vécus, tellement. Ces deux moments construisent ma vie…</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<b style="font-weight: normal;"><br /></b></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;">
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "arial"; font-size: 11pt; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Je parle souvent de l'importance de regarder les fleurs sur le chemin, de savoir voir le beau dans la vie, et j'en oublie le fondamental : la vie elle-même. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<b style="font-weight: normal;"><br /></b></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;">
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "arial"; font-size: 11pt; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Alors je me disais qu'il faudrait quand même que désormais, je me concentre aussi sur "respirer"… Parce que je le fais tellement plus souvent… Parce que c'est irréfléchi. Inné. C'est. Comme la vie. Et que la grognasse d'idée a muté en évidence, et que dans son éclatante victoire, elle me chuchote "tu vas voir, en plus, c'est tellement plus simple…" Non pas qu'il faille se résigner à ne vivre que des choses banales. Mais intégrer le fait qu'elles font partie de la vie, qu'elles en comblent les vides, qu'elles en font le ciment. Et qu'elles permettent aussi de discerner les moments exaltants qui sont les pépites de chocolat de notre cookie de vie. Les pépites de chocolat, surtout quand elles sortent tout juste du four, c'est tellement bon… C'est l'explosion de saveur dans la bouche. Mais le reste du cookie, moelleux, croquant, sucré, est tout aussi délicieux ! Et surtout, sans la pâte du biscuit, les pépites ne sont plus que du chocolat fondu ! Il faut bien les deux pour manger un cookie. Et la clé du bonheur réside peut-être là, dans cet équilibre parfait de pâte et de pépites...</span><br /><br /></div><div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: xx-small;">Photo by <a href="https://unsplash.com/@aples?utm_source=unsplash&utm_medium=referral&utm_content=creditCopyText">Alex Plesovskich</a> on <a href="https://unsplash.com/s/photos/break?utm_source=unsplash&utm_medium=referral&utm_content=creditCopyText">Unsplash</a></span><br />
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "arial"; font-size: 11pt; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"></span><br />
<div class="separator" style="-webkit-text-stroke-width: 0px; clear: both; color: black; font-family: "Times New Roman"; font-size: medium; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; margin: 0px; orphans: 2; text-align: justify; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;">
</div>
<div dir="ltr" style="-webkit-text-stroke-width: 0px; color: black; font-family: "Times New Roman"; font-size: medium; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; orphans: 2; text-align: justify; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;">
</div>
</div>
Marie-Anne Morminahttp://www.blogger.com/profile/17508068787438283627noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6661815814160724986.post-20548452563482805872016-09-22T16:41:00.002+02:002022-07-24T01:58:17.059+02:00Un retour en recette<div style="text-align: justify;">
Bien chers vous tous,</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
après de longs mois d'absence pour cause de santé défaillante, je suis heureuse de vous retrouver. Non seulement parce que si je reprends la plume (ou du moins le clavier) c'est que je vais mieux, mais surtout parce que vous m'avez manqué(e)s...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai repris mes activités depuis peu sur <a href="https://www.facebook.com/marieannemorminaofficielle/" target="_blank">ma page Facebook</a> et<a href="https://www.instagram.com/marieannemormina/" target="_blank"> mon compte Instagram</a> et hier j'y ai posté une photo de mon déjeuner qui - apparemment - vous a bien plu. Je vous ai donc proposé de vous en donner la recette et vu l'engouement général, je ne pouvais que le faire !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Bon, ok, j'avoue : l'engouement n'était pas si général que ça et même carrément unique. Mais que nenni ! Ce n'est pas parce qu'une seule lectrice en a envie que je ne le ferai pas. Chacune et chacun est chouchouté ici... </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Dont acte : voici la recette certifiée <b>sans gluten sans lactose sans prise de tête</b> (donc facile à préparer) <b>mais avec goût</b> du...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h2 style="text-align: center;">
POULET COCO BEENDHI</h2>
<h3 style="text-align: center;">
SANS GLUTEN SANS LACTOSE</h3>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1PVhoJe3hRd2DZd8G4bQp4sLuobJJJ26jsoi_-ptw2GEq60McrAga-9kqxwtnDgd5ku5AAF14j-k34WXadKZ92zk-3P38vni9dbp0uA9F8mT72n8G9imQOz8VisdUNKINzfj8jRPnjO0/s1600/poulet+coco.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1PVhoJe3hRd2DZd8G4bQp4sLuobJJJ26jsoi_-ptw2GEq60McrAga-9kqxwtnDgd5ku5AAF14j-k34WXadKZ92zk-3P38vni9dbp0uA9F8mT72n8G9imQOz8VisdUNKINzfj8jRPnjO0/s320/poulet+coco.jpg" title="recette poulet coco Bendhi - droits réservés MA MORMINA 2016" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">photo tirée de mon compte Instagram</td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<i>Ingrédients pour 3 personnes :</i></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
</div>
<ul>
<li><i>3 blancs de poulet (fermier et élevé en plein air, c'est tellement meilleur !)</i></li>
<li><i>125 g de <a href="https://shop.beendhi.com/nos-riz/24-riz-a-la-noix-de-coco-facon-kerala-3770004096008.html" target="_blank">riz à la noix de coco façon Kerala BEENDHI</a></i></li>
<li><i>250 ml + un verre d'eau chaude</i></li>
<li><i>2 cuillère à soupe d'huile de coco alimentaire (ou tout autre huile végétale supportant la cuisson)</i></li>
<li><i>2 grosses poignées de lentilles corail</i></li>
<li><i>du lait de coco (au moins 25cl)</i></li>
<li><i>des épices : cumin en graines, curcuma (si bon pour la santé), curry...</i></li>
<li><i>feuilles de coriandre hachées (je la prends surgelée, c'est tellement pratique !)</i></li>
<li><i>3 tomates fraîches (ou plus si vous aimez ça)</i></li>
<li><i>noix de cajou</i></li>
</ul>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mettez à cuire le riz à la noix de coco selon les instructions sur le paquet (utilisez une cuillère à café d'huile de coco comme matière grasse), en prenant soin d'y ajouter les deux poignées de lentilles corail et le verre d'eau chaude supplémentaire (les lentilles corail boivent elles aussi beaucoup d'eau, donc surveiller la cuisson et rajouter de l'eau chaude si besoin).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Pendant ce temps, préparer le poulet : attendrissez la viande (en la tapant avec la lame d'un grand couteau large si vous n'avez pas l'ustensile adéquate), puis coupez-la en gros morceaux et mettez-la à dorer à feu vif dans une poêle avec une cuillère à café d'huile de coco. Remuez régulièrement. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Quand le poulet est doré mais pas encore cuit, recouvrez de lait de coco pour déglacer la poêle et baissez le feu jusqu'à feu moyen. Remuez. Puis ajoutez les épices selon votre goût. Laisser cuire quelques minutes : pas trop ! Le poulet serait alors sec et peu goûteux...</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Une fois la cuisson terminée, saupoudrez de coriandre hachée SANS REMUER (ça fera "jouli") selon votre goût. Réservez.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Lavez et coupez grossièrement les tomates en cubes. Réservez.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Une fois le riz cuit, saupoudrez de coriandre hachée et remuez. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Dans un bol, servez le riz, puis les tomates, puis le poulet et la sauce, finissez par quelques noix de cajou et... ré-ga-lez-vous !</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Avez-vous aimé ? Avez-vous modifié quelque chose ? Laissez-moi un commentaire pour me le dire ou frimer avec vos photos !</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
A très bientôt et d'ici là, prenez soin de vous !</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<i>Remarque : c'était la première fois que j'utilisais un riz de la marque BEENDHI. J'ai beaucoup aimé et mes hommes aussi. Ceci dit, si vous faites cette recette avec du riz thaï, basmati ou long grain classique, je suis persuadée que ce sera aussi bon</i> !</div>
<br />Marie-Anne Morminahttp://www.blogger.com/profile/17508068787438283627noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6661815814160724986.post-31742581572819273222015-12-20T13:43:00.001+01:002022-07-24T01:47:40.412+02:00Achète un billet au moins.<div style="text-align: justify;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="background-color: white; margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody><tr><td><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQi35FkrRlovV_is3HNBZkgGoKQLLjKidHjFZ8tloltEo976dnmF9fV6Bv29qxacTJ6qsUalJBlxE8-eSn1aRsAACPnI65eWzyjWeyP1XgYWO7nge_dY8dqyipto62avoWMGdOc-CXyZ8/s1600/57651515.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Mange Prie Aime - Elisabeth Gilbert" border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQi35FkrRlovV_is3HNBZkgGoKQLLjKidHjFZ8tloltEo976dnmF9fV6Bv29qxacTJ6qsUalJBlxE8-eSn1aRsAACPnI65eWzyjWeyP1XgYWO7nge_dY8dqyipto62avoWMGdOc-CXyZ8/w640-h400/57651515.jpg" title="Achète un billet au moins - Je Me Disais - Marie-Anne Mormina" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption"><div><span style="color: #141823;"><br /></span></div><span style="color: #141823; text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: left;">Hier soir mon amoureux et moi avons regardé le film tiré du sublimissime livre "Mange, prie, aime." d'Elisabeth Gilbert. J'ai lu le livre il y a longtemps, mais pour une fois je n'ai pas été déçue du tout par l'adaptation cinématographique. Bon, il faut dire que je suis une fan absolue de Julia Roberts, depuis toujours et probablement pour toujours, alors je ne suis peut-être pas hyper objective. Reste que presque objectivement, le film, tout comme le livre m'ont vraiment emmenée loin, très loin... Je crois d'ailleurs que cette révolution interne que je vis depuis quelques temps déjà a dû commencer quand j'ai lu ce livre. Et là, pendant que je vous en parle, je n'ai qu'une envie, le relire ! Ça tombe bien : je suis malade comme pas possible et tout ce que j'ai la force de faire c'est dormir, lire et regarder la télé...</div></span></td></tr></tbody></table></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white;"><span face=""helvetica" , "arial" , sans-serif" style="color: #141823;"><span style="line-height: 18px; white-space: pre-wrap;"><br /></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white;"><span face=""helvetica" , "arial" , sans-serif" style="color: #141823;"><span style="line-height: 18px; white-space: pre-wrap;">Je pourrais vous raconter l'histoire, vous vanter les mérites du récit, de la philosophie simple, accessible parce qu'ancrée dans le quotidien de nos vies qui découle de ce superbe témoignage. Je pourrais. Mais je n'ai pas envie de vous dire plus que "lisez-le !" ou "voyez-le !" tant l'histoire, écrite ou filmée, va être ressentie et interprétée différemment par chacun. Je ne peux imaginer une seconde qu'elle puisse laisser quelqu'un de marbre. Elle fait parti de ces récits qui ont autant le pouvoir de vous faire voyager dans de sublimes paysages que de vous renvoyer à vous, votre vécu, vos désirs, vos rêves et probablement l'enfant que vous étiez. Soyez prêt au voyage et lancez-vous. Vous ne le regretterez pas.</span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white;"><span face=""helvetica" , "arial" , sans-serif" style="color: #141823;"><span style="line-height: 18px; white-space: pre-wrap;"><br /></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white;"><span face=""helvetica" , "arial" , sans-serif" style="color: #141823;"><span style="line-height: 18px; white-space: pre-wrap;">Si je vous en parle aujourd'hui, bien que je sois persuadée que la majeure partie d'entre vous l'aura déjà lu et/ou vu, c'est parce que j'avais envie de mettre en avant une des citations qui m'a le plus marquée : l'anecdote du vieux monsieur italien. Je vous la livre ici, telle que je m'en souviens, parce que je me disais qu'on devrait toujours l'avoir en tête et toujours l'appliquer :</span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white;"><span face=""helvetica" , "arial" , sans-serif" style="color: #141823;"><span style="line-height: 18px; white-space: pre-wrap;"><br /></span></span></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="background-color: white;"><span face=""helvetica" , "arial" , sans-serif" style="color: #141823;"><span style="line-height: 18px; white-space: pre-wrap;"><i>"Un vieux monsieur allait tous les jours à l'église.</i></span></span></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="background-color: white;"><span face=""helvetica" , "arial" , sans-serif" style="color: #141823;"><span style="line-height: 18px; white-space: pre-wrap;"><i>Il s'agenouillait devant la statut de Jésus sur la croix</i></span></span></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="background-color: white;"><span face=""helvetica" , "arial" , sans-serif" style="color: #141823;"><span style="line-height: 18px; white-space: pre-wrap;"><i>et priait de toutes ces forces et de toute son âme :</i></span></span></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="background-color: white;"><span face=""helvetica" , "arial" , sans-serif" style="color: #141823;"><span style="line-height: 18px; white-space: pre-wrap;"><i>"</i>S'il te plaît Dieu, fais que je gagne à la loterie<i>".</i></span></span></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="background-color: white;"><span face=""helvetica" , "arial" , sans-serif" style="color: #141823;"><span style="line-height: 18px; white-space: pre-wrap;"><i>Il répétait la phrase plusieurs fois, puis se relevait et partait.</i></span></span></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="background-color: white;"><span face=""helvetica" , "arial" , sans-serif" style="color: #141823;"><span style="line-height: 18px; white-space: pre-wrap;"><i>Et chaque jour il recommençait.</i></span></span></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="background-color: white;"><span face=""helvetica" , "arial" , sans-serif" style="color: #141823;"><span style="line-height: 18px; white-space: pre-wrap;"><i>Au bout de plusieurs années, un jour,</i></span></span></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="background-color: white;"><span face=""helvetica" , "arial" , sans-serif" style="color: #141823;"><span style="line-height: 18px; white-space: pre-wrap;"><i>la statue, exaspérée par ce manège et les supplications du vieil homme,</i></span></span></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="background-color: white;"><span face=""helvetica" , "arial" , sans-serif" style="color: #141823;"><span style="line-height: 18px; white-space: pre-wrap;"><i>décida de prendre vie : lorsque le petit vieux arriva,</i></span></span></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="background-color: white;"><span face=""helvetica" , "arial" , sans-serif" style="color: #141823;"><span style="line-height: 18px; white-space: pre-wrap;"><i>elle ne lui laissa pas le temps de commencer sa prière et dit tout de suite</i></span></span></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="background-color: white;"><span face=""helvetica" , "arial" , sans-serif" style="color: #141823;"><span style="line-height: 18px; white-space: pre-wrap;"><i>"</i>Achète un billet au moins.<i>" "</i></span></span></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="background-color: white;"><span face=""helvetica" , "arial" , sans-serif" style="color: #141823;"><span style="line-height: 18px; white-space: pre-wrap;"><i><br /></i></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""helvetica" , "arial" , sans-serif" style="background-color: white; color: #141823; line-height: 18px; white-space: pre-wrap;">Au crépuscule de cette étrange année 2015, j</span><span style="background-color: white;"><span face=""helvetica" , "arial" , sans-serif" style="color: #141823;"><span style="line-height: 18px; white-space: pre-wrap;">e vous laisse méditer sur cette phrase, véritable but de ce billet. Et partager avec moi, si le cœur y est, ce que VOUS vous vous dites...</span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white;"><span face=""helvetica" , "arial" , sans-serif" style="color: #141823;"><span style="font-size: 14px; line-height: 18px; white-space: pre-wrap;">
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody><tr><td class="tr-caption" style="text-align: left;"><a href="http://didyk.canalblog.com/archives/2010/10/05/19231609.html" target="_blank"><span style="font-size: xx-small;">sources de l'image</span></a></td></tr></tbody></table></span></span></span></div>
Marie-Anne Morminahttp://www.blogger.com/profile/17508068787438283627noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6661815814160724986.post-7227546596703474682015-12-07T12:42:00.001+01:002022-07-24T01:51:18.743+02:00Blogueuse<div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3__eL4uaFsbUIAMl8JvmyeeJrTZsQAblukSbn85yN24KNa2gD5u2OY2efy7g30SvRTFXmBIMfmT-AHXsBPzGwEP5snlD5xTXH3eBOoNIqScvC4cMKLskNFodmVujR1tzdENETELe9xZg/s1600/Being+Inspired+2.jpg"><img alt="Parapluie et coeurs" border="0" height="566" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3__eL4uaFsbUIAMl8JvmyeeJrTZsQAblukSbn85yN24KNa2gD5u2OY2efy7g30SvRTFXmBIMfmT-AHXsBPzGwEP5snlD5xTXH3eBOoNIqScvC4cMKLskNFodmVujR1tzdENETELe9xZg/w640-h566/Being+Inspired+2.jpg" title="Blogueuse - Je Me Disais - Marie-Anne Mormina" width="640" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div>
Voilà un petit moment que je n'ai pas posté d'article. Et pour cause : le dernier date du 13 novembre 2015. Quelques heures seulement avant le drame... Comme me le faisait si justement remarquer mon fils il y a quelques jours, c'est étrange de se dire qu'on vit un moment insouciant, joyeux même, en tout cas tranquille sans avoir conscience qu'un drame est en train de se jouer quelque part, pas si loin parfois... Et comme je le lui ai répondu, c'est sans doute mieux ainsi, ça préserve la légèreté... Parce qu'une fois que le drame a eu lieu, qu'on l'a appris, qu'est-ce que c'est dur d'y revenir.</div>
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Et précisément, comme je vous le confiais sur <a href="https://www.facebook.com/JeMeDisais/?fref=ts" target="_blank">ma page Facebook</a> quelques jours plus tard, ces attaques - celles de Paris et toutes les autres - m'ont laissée tout ce temps sans mot. Depuis, j'étais comme figée, glacée et j'essayais de trouver de quoi vous parler, qu'est ce qui pourrait être suffisamment intéressant pour briser le silence qui m'emprisonne ? Parce que certes, s'il est essentiel de ne pas laisser ces brutes inhumaines nous faire sombrer dans le chaos et l'autocensure, comment revenir à la légèreté et la philosophie après autant d'horreurs et de larmes versées ?</div>
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<br /></div>
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Et puis comme toujours, la vie m'a apportée sa réponse en une après-midi incongrue et inattendue...</div>
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<br /></div>
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Samedi après-midi, je suis allée passer un casting pour participer à un jeu télévisé. Je vous en parlerai bientôt, promis, mais aujourd'hui ce n'est pas le but de mon billet. Evidemment, qui dit "casting" dit "recherche de profil précis". Il a donc fallu se présenter et plus les étapes étaient franchies, plus les questions étaient personnelles et nombreuses. Mais au tout début, il a fallu se lever et déclamer dans l'ordre son identité, son âge et ce qu'on fait dans la vie.</div>
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<br /></div>
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Quand les casteurs présents ont donné ces consignes, ça a été la panique interne : mais qu'est ce que je fais dans la vie ?!?! Car pour ceux qui ne le savent pas, je n'ai pas d'emploi salarié actuellement. Pour autant, je ne suis pas sans emploi ou inactive, loin de là !! Mes neurones ont commencé à chauffer pour trouver la réponse à la question que je me pose depuis des mois, voire des années : qu'est ce que je suis ? Et alors que depuis tout ce temps j'y passe des nuits blanches complètes, au moment où j'ai ouvert la bouche pour donner la réponse, alors même que mon cerveau ne savait toujours pas quoi dire, mon inconscient a pris le relais :</div>
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"Bonjour ! Je m'appelle Marie-Anne, j'ai 37 ans et je suis... ...blogueuse !"</div>
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<br /></div>
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Et à la seconde où j'ai prononcé ce mot, c'était une évidence absolue. Et pourtant, la seconde suivante mon manque de confiance en moi légendaire a repris le dessus. Blogueuse ?? Mais pourquoi ai-je dit ça ?? Blogueuse ? Mais je ne gagne même pas d'argent ainsi !! Et j'ai encore peu de followers... Suis-je blogueuse ? Ai-je mérité ce titre ? Suis-je suffisamment reconnue entant que telle ?</div>
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<br /></div>
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Et puis une petite voix, cette petite voix qui me ramène souvent à la raison et que j'aime tant, est venue me souffler avec bienveillance et évidence "allons allons... Nul besoin de médaille ou de taux de réussite pour être ce que l'on se sent être. Tu as un blog, il est lu, et même suivi et attendu par quelques personnes. Mais surtout écrire est ce que tu fais de plus naturel dans la vie, c'est ta nature même. Alors oui, tu es blogueuse ma belle et il serait temps que tu arrêtes de poser la question ! </div>
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<br /></div>
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D'autant que si ce blog a une audience encore intimiste, ceux que j'ai tenus au travers de Lilli H. ont eu une audience nettement plus grande, forte et marquante et continuent à enregistrer des inscriptions et des visites !</div>
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<br /></div>
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Mais surtout, surtout, qu'est-ce qui fait de soi ce qu'on est ? Les autres ? La reconnaissance d'une profession ? Un taux de réussite ? Un pourcentage de vente ? Ou simplement ce qu'on aime profondément faire, que ce soit réussi ou pas ? Un peintre n'est-il un peintre que parce qu'il est vendu chez Christie's pour des millions ? Un cavalier n'est-il cavalier que s'il remporte toutes les compétitions ? Un chanteur n'est-il chanteur que parce qu'il remplit les Zénith et collectionne les disques de platine ? Ou bien est-on peintre, cavalier ou chanteur à partir du moment où on le fait avec passion, parce que ça fait parti de son équilibre et que ça participe de son bonheur ?</div>
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<br /></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Blogueuse moi ? Oui, parce que quoiqu'il arrive c'est inscrit en moi, sans besoin de gloire, de titre ou contrainte de résultat. Mais parce que j'aime le faire et que peut-être qu'au travers de mes mots je vous apporte un peu de cette légèreté et de cette beauté de la vie qui sont si chères à mon cœur. Et tant que j'aurai ça en moi, je pourrai dire "Je m'appelle Marie-Anne, j'ai X ans et je suis blogueuse." Et rien ni personne ne pourra m'en empêcher, si ce n'est moi.</div>
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<br /></div>
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Alors, si vous êtes partant(e)s, je me disais donc qu'il était temps que j'y revienne, sans avoir un sujet particulièrement fort, mais juste pour continuer malgré tout... </div>
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<br /></div>
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Et vous ? Que faites-vous dans la vie ?</div>
<div style="text-align: justify;"><br /></div>
<div>
<span style="box-sizing: border-box; color: #333333; font-family: "georgia" , "century" , "times" , serif; font-size: xx-small; font-weight: bold; line-height: 21px; margin: 0px; padding: 0px; text-align: center;"><br /></span></div>
Marie-Anne Morminahttp://www.blogger.com/profile/17508068787438283627noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-6661815814160724986.post-40716569724168240022015-11-13T12:08:00.003+01:002022-07-24T01:57:29.082+02:00Le pudding de biscuits sans gluten<div style="text-align: justify;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiT_BL6nndygplJTLnjBy28WK5QPej1fl9UeHGXl7fSZThQIdPsywaSdd8bqqy4ZNiCecxumHkRNZlwhqY2eFroeckUrFUFWdfH1pJHXTwHBGteae_fOe3muhyokQyMCTdeVkvckaoFBSw/s1600/12188068_1700369216866252_3980914704731333340_o.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="pudding sans gluten ni lactose" border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiT_BL6nndygplJTLnjBy28WK5QPej1fl9UeHGXl7fSZThQIdPsywaSdd8bqqy4ZNiCecxumHkRNZlwhqY2eFroeckUrFUFWdfH1pJHXTwHBGteae_fOe3muhyokQyMCTdeVkvckaoFBSw/w640-h640/12188068_1700369216866252_3980914704731333340_o.jpg" title="Pudding de biscuits sans gluten sans lactore - Je Me Disais - Marie-Anne Mormina" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td></tr></tbody></table></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">
Il y a peu de temps, <a href="https://www.facebook.com/JeMeDisais/?fref=ts" target="_blank">sur ma page Facebook</a>, je vous avais posé la question de savoir si vous êtiez tenté(e)s par les recettes sans gluten et/ou sans lactose des petits plats dont je poste régulièrement les photos sur Instagram. Les quelques personnes qui ont eu la gentillesse de répondre ont été unanimes : c'était un grand oui !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
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<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="color: #a64d79; font-size: large;"><b>Aujourd'hui, je lance donc officiellement la rubrique : </b></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="color: #a64d79; font-size: large;"><b>"Recette Sans Gluten"</b></span></div>
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<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
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Et pour inaugurer cette rubrique, je commence par la plus simple des recettes qui soient : <b>Le Pudding de biscuits.</b></div>
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<br /></div>
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Je ne sais pas vous, mais moi j'ai beaucoup de mal avec les biscuits industriels sans gluten, et à chaque fois pour la même raison : ils sont tous très très sucrés. Bien trop pour moi. J'en achète pleins, parce qu'en vrai, j'adore les biscuits et que les photos sont alléchantes. Alors je les teste tous, mais c'est tout le temps la même chose : trop de sucre tue le sucre. Résultat : les paquets finissent au fond du placard en attendant que je puisse les déclarer trop vieux pour être mangés, et donc que je puisse les jeter sans état d'âme. Ou presque. Parce que comme tous les produits "sans", ils coûtent une blinde. Du coup, c'est rageant quand même de les jeter...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Alors, je me disais qu'il faudrait que j'en fasse quelque chose pour pouvoir les manger quand même. Voyons voir... Biscuits datés ? Pas envie de jeter ? Besoin d'être améliorés ? Bon sang !! Mais c'est bien sûr !!! Le Pudding est THE solution !! </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h2 style="text-align: justify;">
<span style="color: #134f5c;">Ingrédients :</span></h2>
<div style="text-align: justify;">
- plusieurs sortes de biscuits (choco, boudoirs, biscuits fourrés, brownie etc) sans gluten et sans lactose</div>
<div style="text-align: justify;">
- du lait de vache, de chèvre, ou pour une version sans lactose le lait végétal de votre choix (à ajuster en fonction de la quantité de biscuits)</div>
<div style="text-align: justify;">
- 3 oeufs (à ajuster en fonction de la quantité de biscuits)</div>
<div style="text-align: justify;">
- un parfum : ici cannelle en poudre et extrait de vanille sans sirop de glucose, mais ça peut être rhum, Grand Marnier, épices à Pain d'Epices etc.</div>
<div style="text-align: justify;">
- un peu de beurre</div>
<h2 style="text-align: justify;">
<span style="color: #134f5c;">Tour de main :</span></h2>
<div style="text-align: justify;">
1/ Mettre tous les biscuits dans une grande casserole (un faitout pour moi) et les recouvrir de lait. </div>
<div style="text-align: justify;">
2/ Ajouter de la cannelle et de l'extrait de vanille liquide selon son goût</div>
<div style="text-align: justify;">
3/ Mettre sur feu moyen en remuant régulièrement, jusqu'à ce que les biscuits commencent à être bien imprégnés (les écraser avec une cuillère en bois pour tester). Laissez refroidir.</div>
<div style="text-align: justify;">
4/ Une fois froid (ou en tout cas bien tiède), ajouter les oeufs et mélanger rapidement au fouet</div>
<div style="text-align: justify;">
5/ Beurrer un moule et y verser la pâte</div>
<div style="text-align: justify;">
6/ Enfourner pour 45mn à <a href="http://www.marmiton.org/pratique/table-conversion.aspx" target="_blank">180° (thermostat 6)</a></div>
<div style="text-align: justify;">
7/ Une fois cuit (tester avec une pointe de couteau), j'ai passer un peu de beurre sur la surface du pudding encore chaud pour qu'il ne sèche pas trop en refroidissant.</div>
<div style="text-align: justify;">
8/ Se régaler !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Vous voyez ? Je vous l'avais dit : pas de prise de tête ! Au goûter ou au petit-déj, accompagné d'un thé chaud sans sucre, d'un fruit, c'est délicieux ! Nettement <u style="font-weight: bold;">moins sucré puisque je n'ai ajouté aucun sucre</u> et donc pas écœurant, fondant en bouche... Pour un peu, ça me donnerait envie de racheter les biscuits juste pour recommencer ! </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Si vous vous lancez, partagez vos photos avec moi dans les commentaires ou sur <a href="https://www.facebook.com/JeMeDisais/" target="_blank">ma page Facebook </a>que je puisse voir le résultat...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
A bientôt !</div>
<div style="text-align: justify;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: xx-small;">
sources : <a href="https://www.instagram.com/marieannemormina/" target="_blank">mon compte instagram</a></span></div><div><br /></div>
Marie-Anne Morminahttp://www.blogger.com/profile/17508068787438283627noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6661815814160724986.post-71795480444418449262015-10-31T12:15:00.002+01:002022-07-24T02:02:29.350+02:00Du loup, de l'homme et de Starmania.<br /><i><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJQCIc8BpudEyzL93YPA5W10G_6BX73W__RRi4JZqGnOjtQrLl6kjsaEjFAMdie2x9fgrGe5_cZxGklA9NB7u2XKb2KcMnGqOQf2sv6JV3H4x4yuOjsUZpT15TILwCMactkP1XOS7QjJU/s1600/loup.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Loups" border="0" height="411" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJQCIc8BpudEyzL93YPA5W10G_6BX73W__RRi4JZqGnOjtQrLl6kjsaEjFAMdie2x9fgrGe5_cZxGklA9NB7u2XKb2KcMnGqOQf2sv6JV3H4x4yuOjsUZpT15TILwCMactkP1XOS7QjJU/w640-h411/loup.jpg" title="Du loup, de l'homme et de Starmania - Je Me Disais - Marie-Anne Mormina" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">A chacun de nous de voir dans cette image des loups qui se mordent ou qui se câlinent...</td></tr>
</tbody></table><br /></i><div><i>"Qu'est ce que j'vais faire aujourd'hui</i><br />
<i>Qu'est-ce que j'vais faire demain</i><br />
<i>C'est c'que j'me dis tous les matins</i><br />
<i><br /></i>
<i>Qu'est-ce que j'vais faire de ma vie</i><br />
<i>Moi j'ai envie de rien</i><br />
<i>J'ai juste envie d'être bien</i><br />
<i><br /></i>
<i>J'veux pas travailler</i><br />
<i>Juste pour travailler</i><br />
<i>Pour gagner ma vie comme on dit</i><br />
<i><br /></i>
<i>J'voudrais seul'ment faire</i><br />
<i>Quelque chose que j'aime</i><br />
<i>J'sais pas c'que j'aime, c'est mon problème</i><br />
<br />
<i>[...]J'ai jamais rêvé d'être une star</i><br />
<i>J'ai seul'ment envie d'être moi <br />Ma vie ne me ressemble pas...</i>"<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Si parmi vous il y a des amateurs de Starmania, alors ils auront reconnu un passage de <a href="https://www.youtube.com/watch?v=VMB7fJESqkE" target="_blank">"La Complainte de la serveuse automate"</a> superbement interprétée par une Fabienne Thibeault aussi mémorable qu'émouvante.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Starmania" target="_blank">Starmania</a>, pour les plus jeunes d'entre nous, c'est une comédie musicale, que dis-je, c'est LA comédie musicale, créé en 1978 par Luc Plamondon et Michel Berger, qui dépeint un futur pris au piège de la violence, du terrorisme et du star-système, dans lequel les humains essaient de rester - ou de redevenir - humains.<br />
<br />
Au-delà d'avoir révélé des voix magnifiques, ce spectacle a surtout lancé un style musical unique qui a depuis fait bien des petits : l'opéra rock francophone. Oui mes chers : si aujourd'hui vous pouvez vous repaître à loisir des "Robins des bois", "La Légende du Roi Arthur" et autre "Résiste" (qui, entre nous soit dit, a été créé par une des interprètes originales de Starmania qui se trouve aussi être la veuve de feu monsieur Michel Berger) c'est parce qu'un jour Starmania fût. Est-ce un mal ou un bien ? Je vous laisse en juger. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Reste que depuis bientôt 40 ans, ce spectacle est régulièrement repris, avec des interprètes différents, mais avec un même succès indéniable. En 2010, Luc Plamondon avait même annoncé qu'il planchait sur une adaptation cinématographique. Quelques années plus tard, il déclarerait "<i>Aujourd'hui, on n'a plus besoin de se demander comment on va construire Monopolis au cinéma. […] Ça n'a plus besoin d'être futuriste</i>". Et c'est bien de ça que je viens vous parler aujourd'hui.</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Bien que l'anniversaire de "Retour vers le futur" et le jeu du "avaient-ils vu juste ?" me porterait à le faire, je ne vais pas m’appesantir sur la triste clairvoyance de ces auteurs quant à une société unique éblouie par le star système, régie par des médias impudiques et terrorisée par la violence et le terrorisme - les journaux s'en chargent suffisamment chaque jour. A la place, j'aimerais plutôt m'arrêter cinq minutes sur le mal être généralisé des humains qui l'habitent. Car ce mal-être est malheureusement devenu réalité. Il est même palpable, notamment sur les réseaux sociaux. Et cette année 2015 n'aura pas aidé, chargée comme elle l'est de ses terribles événements. Je vous fais grâce de leur liste, nous les connaissons tous par cœur, hélas.</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Combien de fois ai-je vu mes amis écrire sur Facebook "je n'aime pas 2015", "j'ai mal à ma France" ou "est-ce que ce monde est sérieux ?" depuis Charlie ? Combien de fois l'ai-je dit, pensé ou écrit moi-même. A chaque affreuse nouvelle, j'ai essayé de croire de toutes mes forces que ce n'était qu'un passage, qu'un mauvais moment. Mais force est de constater que c'est bien plus que ça. Alors j'ai arrêté. J'ai arrêté de compter. J'ai arrêté de regarder ces images atroces qui circulent. J'ai arrêté d'écouter les horreurs dites ou répétées. En fait, j'ai arrêté de tendre l'oreille à cette morosité, parce qu'elle est destructrice. Depuis quelques temps, j'ai préféré chercher comment revenir au bien-être. Et vu le nombre de supports qui fleurissent, chaque jour plus nombreux, et qui semblent même bien se porter, je peux affirmer sans complexe que je ne suis pas la seule. Et ça, mes amis, c'est une bonne nouvelle. Parce que - <a href="http://www.jemedisais.fr/2015/09/une-rentree-particuliere.html" target="_blank">comme je vous le disais il y a peu</a> - un élan nouveau est entrain de naître et il ne tient qu'à nous d'en faire parti et de le mener au succès.</div>
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<br /></div>
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Moi, j'ai grandi en fredonnant les paroles que je cite au début de cet article, et elles se sont imprégnées si fort en moi qu'elles ont fini par devenir ma philosophie profonde. Et je pense que je ne suis pas la seule. Je crois que nous sommes de plus en plus nombreux à décider qu'on ne veut pas travailler juste pour travailler, que l'argent n'est pas la clé du bonheur même s'il aide indéniablement et qu'on veut être heureux avant tout ! Mais plutôt que de rester dans ce marasme et d'y tourner en rond, nous avons décidé d'aller de l'avant. Et pour nous aider sur ce long chemin, tout est bon à prendre : simple coloriage, introspection, coaching bien-être, PNL (programmation neuro-linguistique), méditation, sophrologie, yoga, retour à la nature... A l'instar de <a href="http://www.20minutes.fr/economie/1720127-20151029-directrice-bonheur-securite-sociale-belge" target="_blank">cette ex DRH qui a choisi de devenir "Directrice du Bonheur</a>", de plus en plus de sociétés font le pari de cultiver le bien-être de leurs salariés pour mieux atteindre leurs objectifs. Et ça marche ! Nombre d'entre nous décident aussi de quitter un emploi dans lequel ils sont mal pour aller vers celui qui sera plus en adéquation avec la personne qu'ils sont, quitte à gagner moins. Parce que travailler plus pour gagner plus, oui, mais seulement si on n'y gagne pas que de l'argent mais aussi des galons de bonheurs et de respect. Car oui, tout cela passe par le respect de l'autre et de soi. Mais ça, je vous en parlerai une autre fois, car le respect et ce qu'on en fait est un sujet à part entière.</div>
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<br /></div>
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Bref, je me disais que certes notre société va mal et qu'elle a bien besoin d'une révolution. Et je crois qu'elle est en route. Sauf qu'elle ne sera pas sanglante. Au contraire, si elle se fait toujours à cause - ou grâce - à un ras le bol absolu, elle est cette fois basée sur l'importance de l'individu oui, mais au sein d'un groupe. Elle part de l'hypothèse que c'est en étant heureux soi-même qu'on saura à quel point il est important que l'autre le soit aussi, donc qu'on y fera attention. A trop nous enseigner que l'homme est un loup pour l'homme, on a grandi en étant persuadés qu'il fallait que nous nous protégions de l'autre parce qu'il nous voulait du mal, alors que c'est précisément ainsi qu'on court à la cata. Parce qu'en revenant aux fondamentaux, on peut alors se rappeler combien il est doux de se sentir accompagné, aidé, mieux encore, de savoir qu'on peut - quoiqu'il arrive - compter sur l'autre. Si on réussit à s'inscrire dans ce cercle vertueux de confiance et de bienveillance, alors tout se résout simplement : je suis bien dans ma vie, j'ai des capacités, et lorsque je ne les ai pas, je peux compter sur celles des autres en toute tranquillité.<br />
<br />
Quand comprendrons-nous qu'individualisme et intérêt général ne sont pas opposés mais au contraire complémentaires et même indissociables ? Oui, l'homme est un loup pour l'homme. Mais le loup vit en meute parce que c'est ainsi qu'il est plus fort. Il serait temps de s'en rappeler, et de créer, ensemble, la meute de l'humanité. Elle est la solution à l'inhumain qui nous menace. Et elle est unique.</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;"><a href="http://species-of-animal.skyrock.com/" target="_blank"><i><span style="font-size: xx-small;">
sources photo</span></i></a></div>
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</div>Marie-Anne Morminahttp://www.blogger.com/profile/17508068787438283627noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6661815814160724986.post-53763270691379593422015-10-07T23:27:00.001+02:002022-07-24T02:04:05.594+02:00Une tour, une madeleine et moi.<div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDWvXMRtaGY2mMTL-DFntT1P4bnIXKGYNIWf97i9nIuZtcxkJs-c28ygTnhLuLrRs5bAoSfYYy3wbppUxXG1hAPsqSDUrgFebYGEaslcMyXATrszINAk5ThkvLR0wB_sRgNJCAcHYw5N8/s1600/vue.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDWvXMRtaGY2mMTL-DFntT1P4bnIXKGYNIWf97i9nIuZtcxkJs-c28ygTnhLuLrRs5bAoSfYYy3wbppUxXG1hAPsqSDUrgFebYGEaslcMyXATrszINAk5ThkvLR0wB_sRgNJCAcHYw5N8/w640-h480/vue.jpg" title="Une tour, une madeleine et moi - Je Me Disais - Marie-Anne Mormina" width="640" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
Si vous me suivez sur <a href="https://instagram.com/marieannemormina/" target="_blank">Instagram</a>, vous aurez compris que toute la semaine dernière j'étais à Lyon.</div>
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Je ne vis pas à Lyon même, aussi j'ai dû prendre le train matin et soir pour circuler. Première surprise, moi qui pensait que ça me gaverait très très vite d'être dépendante d'horaires fixes et d'une société connue pour être peu portée sur le respect des horaires ou de ses usagers, j'ai découvert qu'en fait c'est plutôt reposant. Ne pas avoir à conduire ou marcher, mais être là à attendre simplement d'arriver est en fait une vraie bulle de décompression, un temps où je peux m'évader complètement du train train (mouarf) et laisser courir mes pensées au gré de ce que je vois. Un paysage, une lumière, un visage, une paire de chaussures... Avec ou sans musique dans les oreilles, mon esprit glisse, j'observe, j'imagine et déjà mes doigts s'impatientent et cherchent le clavier pour venir y coucher tout ce qui se bouscule dans ma tête. Une bénédiction quand on écrit !</div>
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<br /></div>
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Sans compter que - deuxième surprise - à toi mon lecteur chéri je peux le dire, je me suis beaucoup amusée dans le métro. A l'exact opposé du métro parisien puant et étroit, le métro lyonnais est un quatre étoile du transport en commun ! Largeur des wagons (dit-on wagon pour un métro ?), modernité, esthétisme, propreté... Et puis les stations elles-mêmes sont propres, agréables, faciles.. </div>
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<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaFcL-g62vAaQaoxMacmR4sZLDDn2kSvnoQeEjlm9rw-lC5SGee9gN8RPZRS0zVwuBVZxz7F9DfDLoy4MSHz-cjxbAg4yFjg5PW6MyY-Gmj_BViVV1rbQUfonXLEYxS-gee8rHBLatWIY/s1600/Capture+metro.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="205" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaFcL-g62vAaQaoxMacmR4sZLDDn2kSvnoQeEjlm9rw-lC5SGee9gN8RPZRS0zVwuBVZxz7F9DfDLoy4MSHz-cjxbAg4yFjg5PW6MyY-Gmj_BViVV1rbQUfonXLEYxS-gee8rHBLatWIY/s320/Capture+metro.PNG" width="320" /></a></div>
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Bon, j'avoue ne pas avoir parcouru la totalité du réseau ferré, mais quand même, c'est incroyable de voir cette différence ! Et du coup, comme qui peut le plus peut le moins, ce métro-là, je l'ai kiffé. Ouais : kiffé, carrément ! Reste qu'entre le temps d'attente de la rame (ah voilà : on dit rame de métro, pas wagon) et celui passé à attendre d'arriver à bonne station, il faut bien s'occuper. J'avais tellement sommeil que lire était proprement inenvisageable parce que dans ces cas-là ça me fait un effet étrange, du genre tisane Bonne Nuit mixée à un flacon d'Euphytose le tout saupoudré de 4 boîtes de Valium.</div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBLdULh7wsIb-BbRrvBwGFRtHN1A_a9IE2STmp8D1zDged_ebBmc4pC7Mx9L4eXbz5-oaTpFbFRJPGKjMigQ75BuV_FulYBdQ4AVBBtigWUCI2QK0twdZmRpG0b-nAVzDYoXOvztR5hCs/s1600/tumblr_mslk6yVFY41qdlh1io1_400.gif" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="260" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBLdULh7wsIb-BbRrvBwGFRtHN1A_a9IE2STmp8D1zDged_ebBmc4pC7Mx9L4eXbz5-oaTpFbFRJPGKjMigQ75BuV_FulYBdQ4AVBBtigWUCI2QK0twdZmRpG0b-nAVzDYoXOvztR5hCs/s320/tumblr_mslk6yVFY41qdlh1io1_400.gif" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">sources : <span face="arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #228822; font-size: 13.12px; line-height: 15.744px; text-align: start;">baron-von-daniel.tumblr.com</span></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Alors je me suis trouvée un petit jeu que je baptise promptement "Shoes me" et dont le but est simple : en ne regardant que les chaussures de quelqu'un, il faut imaginer la personne qui se trouvent dedans. C'est bête hein, mais si votre moi s'entend bien avec votre surmoi, ils peuvent partir dans de belles et franches rigolades. Internes, of course. Sinon, ça peut engendrer des situations cocasses... Je vous le recommande, et vous me direz si ça vous a fait marrer ou pas.</div>
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<br /></div>
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Bref, je m'égare je crois. Donc j'étais à Lyon. La belle, la majestueuse, la lumineuse. Lyon. Et tous les matins, et tous les soirs aussi d'ailleurs, j'avais la chance de traverser en train un pont m'offrant une vue incroyable sur la ville au bout du fleuve, un peu comme sur la photo qui ouvre ce billet. Chaque matin, je guettais ce moment magique, et je prenais encore un peu plus d'air.</div>
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Dans ce tableau se trouvait la fameuse Tour <strike>de la</strike> Part Dieu. En soi, le bâtiment est assez moche, je vous l'accorde. Mais en moi, ça rend pas pareil. En moi, ça rend magique. Je ne sais pas pourquoi, mais à chaque fois que je la vois, je me sens un peu à la maison. J'ai une tendresse particulière pour ce crayon de béton et d'acier depuis aussi loin que je me souvienne, tout en le trouvant très objectivement hideux. Étrange n'est-ce pas ? Pas tant que ça si on se réfère à mon enfance.</div>
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<br /></div>
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Quand j'étais petite, nous habitions Lyon et ma maman travaillait dans cette tour. Et dans mon esprit naïf d'enfant, cette tour majestueuse renfermait forcément des métiers incroyables, me laissant penser que ma maman menait une vie trépidante... Chaque matin elle s'aventurait dans ce bâtiment incroyable et y vivait forcément des choses extraordinaires ! Quand je passais devant, ma <i>nonna</i>* me disait "regarde ! c'est maman !"... Je levais les yeux sans fin, éblouie, ébahie. Alors tout mon amour s'envolait par delà les 40 étages pour aller retrouver ma mère, si loin et si proche, dans cette immense tour... Maman est là... </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Et aujourd'hui encore, quand je la vois se profiler à l'horizon, je souris et je me sens bien. Maman est là... Comme la semaine dernière je n'ai pas dérogé à cette règle, je me disais en la voyant que finalement, cette tour Part-Dieu, c'est un peu ma madeleine à moi ! Moins douillette et appétante, là encore je vous l'accorde, mais quand même pile poil régressive et cajolante. Et vous ? C'est quoi votre madeleine indigeste ?</div>
<br />
<br />
<i><span style="font-size: x-small;">* nonna : grand-mère en italien</span></i>Marie-Anne Morminahttp://www.blogger.com/profile/17508068787438283627noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-6661815814160724986.post-91055350134606871022015-09-26T11:43:00.001+02:002022-07-24T02:08:17.372+02:00Fifty shades of bus.<div style="text-align: justify;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGEwg8iUb68vGFZBzeGZcwvVLu4B_3Wm8VLg7oXS1tp0KAHR7w_5nRAUoVSXxNhrbakHKdbp0EgKYYK21hpWWTaUafRVsH8dxCdvEl2sMrkz5W9k27qqWPR0GfGhVH2dmPmrMEnYum4Pk/s1600/chargement-insolite-2-cover.png" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="cycliste chargé" border="0" height="366" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGEwg8iUb68vGFZBzeGZcwvVLu4B_3Wm8VLg7oXS1tp0KAHR7w_5nRAUoVSXxNhrbakHKdbp0EgKYYK21hpWWTaUafRVsH8dxCdvEl2sMrkz5W9k27qqWPR0GfGhVH2dmPmrMEnYum4Pk/w640-h366/chargement-insolite-2-cover.png" title="Fifty Shades of Bus - Je Me Disais - Marie-Anne Mormina" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td></tr>
</tbody></table><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">
Je suis dans le bus parisien.</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Debout.</div>
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Faut-il le préciser ?</div>
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<br /></div>
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Chargée comme un mulet allant au marché un jour d’abondance, j’ai une valise à roulettes-à-sens-unique-sinon-c’est-pas-marrant, un sac à dos pesant trois sumos après leur repas, mon large sac à main si rempli que même une fourmi n’y entrerait pas et si lourd que je songe sérieusement à me mettre aux stéroïdes pour réussir à le soulever, et le manche de la valise de la meuf d’à côté qui est train de fusionner avec le gras de ma cuisse gauche. Le bus est bondé au point que certaines personnes ne sont plus tout à fait à la verticale. Il fait chaud, j’ai mal aux pieds, aux épaules, à la tête et je sue comme un bœuf.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
A ce stade, j’envisage de créer une crèche vivante puisque j’ai déjà les deux bestiaux en moi, le petit Jésus braille juste derrière (et en même temps, je le comprends, je ferais pareil si je me moquais de m’afficher civilisée), l’ange blond me fixe lourdement, à moins de 5 cm de mon visage, en me racontant sa vie par phrases interrogatives et fractionnées étrangement auxquelles je ne sais quoi répondre, Joseph mâche mollement son chewing-gum un peu plus loin sur ma droite et Marie - enceinte jusqu’aux dents - respire façon petit chien en attendant que quelqu’un veuille bien lui céder une place assise. Mais comme les rois mages ne sont pas encore arrivés, forcément, tout le monde s’en fout.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Oui, je sais, c’est pas logique, Marie est encore enceinte et le petit Jésus braille déjà. Mais au moins, je suis prévoyante…</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Bref, je suis pas joie joie, et j’imagine aisément l’apparence que je dois offrir à mes compagnons d’infortune qui - pour tout vous dire - ne présentent pas mieux que moi à cet instant. Vous voyez forcément de quoi je parle.</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Et bien c’est là, précisément à ce moment-là, que soudain je pense à Christian Grey.</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Incongru me direz-vous. Certes. Et je vous assure que ça n’a rien à voir avec le SM, bien qu’il faille se rendre à l’évidence : prendre les transports en commun à Paris est une initiation au SM. Et probablement une expérience de mort imminente.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mais je m’égare. Christian Grey disais-je. Le beau, le glam, le chic, le toujours impeccable. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbJJu_-PRw3tJ48O9KUeBLvq7lznluwpnATR8GeT00gYTuzA1pGQBswabIiEcBwNZvto5qFuj98oT6nlDKVY3OAAtOClTBFCXPK7nQg8AwQMFWMNdRoHNSMNLaIa7vBw8f4DUoxbdzn5w/s1600/Tumblr_n9c0gqqwk51si4n1ho2_500.gif" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="129" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbJJu_-PRw3tJ48O9KUeBLvq7lznluwpnATR8GeT00gYTuzA1pGQBswabIiEcBwNZvto5qFuj98oT6nlDKVY3OAAtOClTBFCXPK7nQg8AwQMFWMNdRoHNSMNLaIa7vBw8f4DUoxbdzn5w/s320/Tumblr_n9c0gqqwk51si4n1ho2_500.gif" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">sources :<a href="http://fiftyshadesofgrey.wikia.com/wiki/File:Tumblr_n9c0gqqwk51si4n1ho2_500.gif" target="_blank"> fiftyshadesofgrey.wikia.com</a></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le Grrrrrrr...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMgIm4vj0llVAfHwdzQFs8DcMOTFGkYhr9eJP38c2UybUDz9nwWwCCwkoS4-SYitM14AwgRR541H-47V6FE5ts9U2ajjP7a6CS578f5u5oRiytg3ECjaf8azqPM8pbCnP4JU5mDAs_EGw/s1600/dorian.gif" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="162" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMgIm4vj0llVAfHwdzQFs8DcMOTFGkYhr9eJP38c2UybUDz9nwWwCCwkoS4-SYitM14AwgRR541H-47V6FE5ts9U2ajjP7a6CS578f5u5oRiytg3ECjaf8azqPM8pbCnP4JU5mDAs_EGw/s320/dorian.gif" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">sources : <a href="http://marienightandday.blogspot.fr/2014/08/cinquante-nuances-de-grey-b-vostfr.html" target="_blank">marienightandday.blogspot.fr</a></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Le hou ! (coup de chaud)...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ouais. Enfin surtout "le qui prend jamais - oh grand jamais ! - les transports commun !!! Même pas dans le ciel, Monsieur "j'ai mon hélico privé". Parce que tout paré de ses plus beaux atours, même avec du déo anti-stress, anti-tâche jaune, tâche noire, tâche verte ou rouge, et anti-humidité force méga giant, le Chrichtiane (ouais, quand Dakota le prononce en V.O., ça donne "Chrichtiane", vachement plus sexy non ?) si tu nous le mets dans le bus ou le métro parisien, il ressort tout froissé et luisant façon Gérard Languedepute (l'horrible personnage d'huissier tout en pellicules capillaires, dents pourries et cheveux hirsutes, inventé et incarné par Antoine de Caunes à l'époque de NPA) !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Et paf ! Fini le glam, le chic, le wouhahou et le nuage de parfum électrisant. Comme tout le monde quoi. Narmol, comme diraient les djeun's.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Alors ouais, en effet à ce moment-là j’étais pas Gisèlienne, ok. Mais je me disais que j'avais des circonstances atténuantes.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;"><i><span style="font-size: xx-small;"><span style="text-align: center;">sources photo : </span><a href="http://www.quoidenews.fr/2015/04/11/quand-lexpression-charge-comme-un-mulet-prend-tout-son-sens-photos/" style="text-align: center;" target="_blank">quoi de news</a></span></i></div>
Marie-Anne Morminahttp://www.blogger.com/profile/17508068787438283627noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6661815814160724986.post-126910842844388532015-09-23T19:13:00.002+02:002022-07-24T02:15:18.737+02:00Tout doux le stress !<div style="text-align: justify;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSy6axM9WjefYkrd5EQ43xDjM8Xj1Kz7JyOBwPWDLNg8EEWy2q7ztbeSidsV8CoXC-OC-9nO4NTec8marNySHcTRhfCC5ZR6AJGU05q9l_tAXOQc7nWrHExOBa0xCOw924tov2DMpYElo/s1600/IMG_20130722_205920.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="véndée coucher de soleil sur l'océan" border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSy6axM9WjefYkrd5EQ43xDjM8Xj1Kz7JyOBwPWDLNg8EEWy2q7ztbeSidsV8CoXC-OC-9nO4NTec8marNySHcTRhfCC5ZR6AJGU05q9l_tAXOQc7nWrHExOBa0xCOw924tov2DMpYElo/w640-h640/IMG_20130722_205920.jpg" title="Tout doux le stress ! - Je Me Disais - Marie-Anne Mormina" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Vendée - un soir d'été 2013</td></tr>
</tbody></table><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">
Même si<a href="http://www.jemedisais.fr/2015/09/colchiques-etc.html"> j'aime l'automne</a>, j'ai comme tout le monde la nostalgie de ces moments hors du temps que l'été nous offre. Vous savez cet instant magique, en fin de journée, quand le soleil se retire, que les températures redeviennent agréables et qu'on peut enfin profiter pleinement de la magie de l'été. Et pour peu qu'on ait la chance d'être sur une plage d'océan à ce moment là - ou au moins proche d'un plan d'eau assez vaste et calme - alors un sentiment intense de paix intérieur et de bien-être absolu nous envahit.</div>
<div style="text-align: justify;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Que j'aime ces moments... La plupart des gens sont rentrés pour aller se doucher, dîner, ou se préparer pour une soirée de folie. Et nous, mes hommes et moi, restons là, à grignoter encore un peu de vent iodé, de sable frais, de bruit des vagues et de paysages sublimissimes jusqu'à ce que le noir et l'humidité nous poussent à aller chercher refuge dans la chaleur de notre foyer éphémère.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Comme je vous le confiais il y a peu, cette rentrée est particulièrement difficile chez moi, et je donnerais cher pour pouvoir me retrouver sur une plage, sans rien avoir à faire d'autre que de profiter de l'instant présent et de mes hommes, sereins et heureux. Las, j'habite bien loin de mon cher ami Atlantique, alors je ne peux compter que sur mon imagination... Et Youtube !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je me disais que vous aussi deviez bien avoir besoin d'un moment de répit, alors ce soir je vous révèle à vous - mais rien qu'à vous et parce que je vous aime - mes deux bottes secrètes pour m'échapper un peu du quotidien et de ses boulets. <strike>En dehors d'une bonne séance de shopping, évidemment.</strike></div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>1. une vidéo d'ambiance fraîcheur océane.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Oui, je sais, c'est kitsch à fond. Mais boudiou qu'c'est bon ! </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/W2ueNEcMJlg/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/W2ueNEcMJlg?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>2. une chanson qui me rappelle l'été.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Et là coup de bol : Lost Frequencies et Janieck Devy ont eu la bonne idée de prévoir leur tube "Reality" qui sent si bon le sable chaud <b>en version longue d'une heure complète</b> ! Je la mets, je ferme les yeux, et je suis transportée sur la côte ouest des Etats-Unis, un soir d'été : le jour décline et mes amis réunis et moi avons allumé un immense feu autour duquel nous allons passer la plus agréable des soirées à rire, chanter et papoter. Oui, je sais : faut vraiment que j'arrête les séries pour ado.</div>
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<br /></div>
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<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/p-nzKinrDd0" width="320" youtube-src-id="p-nzKinrDd0"></iframe></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b style="box-sizing: border-box; color: #333333; font-family: Georgia, Century, Times, serif; font-size: 15px; line-height: 21px; margin: 0px; padding: 0px; text-align: center;"><b style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;"><span style="box-sizing: border-box; font-size: xx-small; margin: 0px; padding: 0px;"><br /></span></b></b></div>
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<b style="box-sizing: border-box; color: #333333; font-family: Georgia, Century, Times, serif; font-size: 15px; line-height: 21px; margin: 0px; padding: 0px; text-align: center;"><b style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;"><span style="box-sizing: border-box; font-size: xx-small; margin: 0px; padding: 0px;"><br /></span></b></b></div>
Et vous ? Que faites-vous pour combattre le stress de cette rentrée ?Marie-Anne Morminahttp://www.blogger.com/profile/17508068787438283627noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-6661815814160724986.post-85487911447909289912015-09-19T10:05:00.003+02:002022-07-24T02:20:37.980+02:00Colchiques etc<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxqjhKen3WOUphici1MfWdtZvgSf07sL9Txi5Kgf1QBft8fFDqHABclcdPQEpitoHfDcaa21oTymF0oa8bhL20ZwttRyYfhvm2SvlWGaPB3n6NDkV_-wTEVVARWTdF5JemTFCsCZz-7BWy9P2V_VnmOtPgIZZJ0LX7RaOTvb8tz9axi-m7Y00GB-av/s1920/maddy-baker-gS32T4TxSJY-unsplash.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="image d'automne" border="0" data-original-height="1280" data-original-width="1920" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxqjhKen3WOUphici1MfWdtZvgSf07sL9Txi5Kgf1QBft8fFDqHABclcdPQEpitoHfDcaa21oTymF0oa8bhL20ZwttRyYfhvm2SvlWGaPB3n6NDkV_-wTEVVARWTdF5JemTFCsCZz-7BWy9P2V_VnmOtPgIZZJ0LX7RaOTvb8tz9axi-m7Y00GB-av/w640-h426/maddy-baker-gS32T4TxSJY-unsplash.jpg" title="Colchiques etc. - Je Me Disais - Marie-Anne Mormina" width="640" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">
J'aime l'automne. Je sais que c'est mal d'avoir une préférence, parce que les autres saisons, quand elles vont l'apprendre seront toutes tristes, mais voilà : je pense que c'est ma saison préférée, et ce pour tout un tas de raisons. Et comme c'est une saison qui est mal aimée à cause de la rentrée à laquelle elle est fatalement liée, je me disais que ça pourrait être bien de la défendre un peu en vous expliquant pourquoi je l'aime tant...</div>
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<br /></div>
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1/ C'est pas juste.</div>
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Oui : pas juste. Parce que d'abord c'est pas sa faute si la rentrée tombe pendant son règne... Les humains font ce qu'ils veulent sans respecter la nature, c'est connu ça. Et ben voilà : l'automne aussi c'est une victime. Victime de la personne qui a décidé que les vacances devaient s'arrêter un jour (personne qui, elle, peut être tranquillement détestée à loisir par contre, hein, ne nous privons pas ! Parce que la fin des vacances, ça ça craint !).</div>
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<br /></div>
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2/ La lumière.</div>
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Avez-vous déjà pris le temps de vous arrêter un instant de courir pour regarder la lumière incroyable qui nous berce en cette saison ? Tout occupé que nous sommes à cette rentrée et tout ce qu'elle implique de corvées inévitables, la plupart d'entre nous ne voit pas la beauté incroyable de ce moment. Le soleil est plus doux : il ne brûle plus mais au contraire nous réchauffe tendrement, comme pour nous aider à surmonter ce passage pénible que nous redoutons tous vers le quotidien et sa course contre la montre. Il glisse ses rayons bienveillants au travers de nos fenêtres, transformant, d'un voile de lumière dorée, nos intérieurs en cocons douillets. Ce même voile qu'on retrouve sur les bâtiments de nos rues et - pour peu qu'on lève le nez - on peut alors se rendre compte comme nos villes sont tellement belles et pleines de charme.</div>
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<br /></div>
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3/ Les couleurs.</div>
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Ai-je besoin de développer ? Autant au printemps les gazons se parent soudainement de mille couleurs vives pour fêter la fin de l'hiver, autant l'automne nous offre du sol au ciel un camaïeu sublime et subtil de bruns, de jaunes, de rouges et d'oranges uniques et incomparables ! Les rues se couvrent de feuilles dans lesquelles nous avons tous envie de courir en traînant les pieds jusqu'à avoir les joues rouges et le nez qui coule. Les toiles d'araignées se transforment en délicates structures cristallines et éphémères. Les fruits eux-même se mettent au diapason pour décorer nos tables et nos cuisines. Et le ciel nous offre chaque matin et chaque soir des tableaux incroyables et merveilleux de couleurs flamboyantes, chaudes, qui nous donnent envie de croire que somewhere over the rainbow la magie existe pour de bon...</div>
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<br /></div>
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4/ La température.</div>
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On ne va pas se mentir. On a passé l'été (surtout celui-ci !) à subir des températures insupportables à coup de calfeutrage, de ventilo puissance max ou de climatisations énergivores et de douches et pulvérisations à répétitions. Là, ça y est, les déo peuvent souffler, et les vêtements avec : il fait bon. Il fait bon le jour et il fait bon la nuit. Alors on peut dormir, enfin. Et redevenir par là même les êtres charmants et civilisés que nous sommes au fond. Et puis, bonheur absolu, on peut à nouveau se câliner sans perdre trois litres d'eau, s'emmitoufler dans nos gilets douillets, dans nos chaussettes épaisses et trop grandes, réchauffer nos mains autour de nos mugs remplis de thés bouillants et nous glisser sous nos couettes bien-aimées. Et ça, alors ça VRAIMENT, ça fait du bien à l'âme...</div>
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<br /></div>
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5/ L'hiver approche.</div>
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Et avec lui, les fêtes de Noël, leurs milles lumières scintillantes, leurs décorations enchanteresses, leurs odeurs de cannelle, de chocolat et mandarines et leurs promesses de cadeaux, de partages, de repas délicieux, de moments en famille et entre amis et de yeux d'enfants qui brillent. Existe-t-il un moment plus magique que celui-là ? (oui, je sais, j'ai pas toujours dit ça, rapport à mon billet intitulé <a href="http://www.jemedisais.fr/2010/12/cest-la-grande-amour.html">"La Grande Amour"</a>... Mais si, un peu quand même) Et bien l'automne nous y conduit tout droit !</div>
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<br /></div>
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6/ Dernier argument, et non des moindres : les insectes. Les insectes vont faire dodo jusqu'au printemps prochain ! <a href="http://www.jemedisais.fr/2011/07/les-insectes-sont-nos-amis_18.html">Fini les cousins</a>, les araignées, les guêpes, les frelons, les taons, LES MOUSTIQUES !!! Enfiiiiiiiiiiiiiiiiiiin !!!! C'est pas un argument choc ça ?</div>
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Je pourrais encore vous parler de l'air qui s'emplit des odeurs de feux de cheminées et de marrons grillés, des noix et des noisettes qu'on va ramasser un peu partout et glisser dans nos salades et pâtisseries ou du fait qu'on peut recommencer à utiliser son four (et donc faire des gratins, des tartes, des gâteaux, des biscuits...) sans craindre de fondre devant, tel le mâle pré-pubère devant le booty shake de Rihanna. Je pourrais. Mais je crois que vous l'avez compris : l'automne, en vrai, c'est top.</div>
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Alors bon, je vous entends déjà objecter que certes, m'enfin les jours raccourcissent, le froid revient, les impôts se pointent et les cotisations aux activités culturelles et/ou sportives nous ruinent. Certes, mes petits râleurs préférés, certes. Mais je vous répondrais que ça veut aussi dire qu'on va se coucher plus tôt, que si on paye des impôts ça induit quand même qu'on gagne notre vie (à l'heure actuelle, c'est plutôt un avantage non négligeable, vous en conviendrez) et qu'on sera bien contents de pouvoir épater Tata Fernande ou cousin Gégé quand Pioupiou leur jouera "Jeux interdits" à la guitare ou qu'ils nous féliciteront de nos muscles saillants, de notre peau ferme et fraîche et de notre port de reine.</div>
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Non, vraiment, la seule chose à laquelle je ne trouve aucun argument, c'est le retour de secret story et... et... et je voulais vous faire don d'un autre point négatif non défendable, mais je trouve pas ! C'est bien la preuve que l'automne est une saison merveilleuse, non ?! Qu'en dites-vous ?</div>
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<br /></div>
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<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjW9PeuiFBI4d4w-BRJPqT8JdlQyD5bW60RXN9pAzv2vTlnHCuo4N3oH6hBtaXfKJf1kQmAL4DhyN5B8qud03O2Z9n1xADSSUtrwM1UmilIhs5cbN-zeCiZJ5aZNZ3dD3cibSz-e5ZKdz4/s1600/autumn.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjW9PeuiFBI4d4w-BRJPqT8JdlQyD5bW60RXN9pAzv2vTlnHCuo4N3oH6hBtaXfKJf1kQmAL4DhyN5B8qud03O2Z9n1xADSSUtrwM1UmilIhs5cbN-zeCiZJ5aZNZ3dD3cibSz-e5ZKdz4/s320/autumn.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;">crédits photo : https://haleykinsjones.wordpress.com</span></td></tr>
</tbody></table>
<div><br />
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<i><span style="font-size: xx-small;"><br /></span></i></div>
<div style="text-align: justify;"><i><span style="font-size: xx-small;">
Photo by <a href="https://unsplash.com/@maddybakes?utm_source=unsplash&utm_medium=referral&utm_content=creditCopyText">Maddy Baker</a> on <a href="https://unsplash.com/s/photos/autumn?utm_source=unsplash&utm_medium=referral&utm_content=creditCopyText">Unsplash</a></span></i></div>
</div>
Marie-Anne Morminahttp://www.blogger.com/profile/17508068787438283627noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6661815814160724986.post-80042474118368479632015-09-12T06:56:00.001+02:002022-07-24T02:25:34.580+02:00Une rentrée particulière.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAVJeANoaZeFuK8fCVdOm0W8lkq-_lFtbWkuGVQjYDKHnw8xtdiYriOBVAbYc5Da-2rwo2ZbCB1rWUqYyMPcqp6SrUQaSoyvOJzQwiffvCJzPYXTI_7oKls35lyDCXbB9QgRInTnrEOWwIcKMepNP-BV6pTUzQ6JPpkxzYy_hpbBr_sIkryTfjHk3T/s1920/kong-jun-9_V3wHZaS68-unsplash.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="hamster endormi" border="0" data-original-height="1280" data-original-width="1920" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAVJeANoaZeFuK8fCVdOm0W8lkq-_lFtbWkuGVQjYDKHnw8xtdiYriOBVAbYc5Da-2rwo2ZbCB1rWUqYyMPcqp6SrUQaSoyvOJzQwiffvCJzPYXTI_7oKls35lyDCXbB9QgRInTnrEOWwIcKMepNP-BV6pTUzQ6JPpkxzYy_hpbBr_sIkryTfjHk3T/w640-h426/kong-jun-9_V3wHZaS68-unsplash.jpg" title="Une rentrée particulière - Je Me Disais - Marie-Anne Mormina" width="640" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">
Difficile de mettre des mots sur ce que je ressens ces derniers temps. Un mélange incroyable de sentiments, de sensations... Il se trouve que beaucoup de nouvelles tombent depuis quelques semaines. Des gens pour lesquels j'ai beaucoup d'affection me font part de décisions importantes qu'ils prennent et toutes ont comme point commun le changement. Celui qui fait peur, celui qui prive, mais aussi celui qui enrichit, et qui fait qu'enfin on s'occupe de soi. Vivre un rêve, changer de vie, s'accorder du temps pour panser une blessure profonde qu'on ignorait superbement jusque-là... En un mot : prendre soin de soi.</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Et justement, après les deux années de folies que je viens de passer, aussi riches furent-elles, je ressens moi aussi le besoin profond de prendre soin de moi : de mon corps autant que de mon esprit, ce qui inclut forcément mes proches. J'ai besoin d'avoir du temps pour penser, du temps pour écrire aussi, et puis du temps pour faire ces choses qui m'apaisent parce qu'elles m'occupent les mains et permettent à mon esprit de décrocher, de divaguer, et aux bonnes décisions d'arriver, soudain évidentes. Et j'ai besoin de temps pour construire du beau avec ceux que j'aime, pour partager avec eux cette vie probablement unique et avoir avec eux des souvenirs à chérir plus tard, quand je serai vieille et que je préférerai me réfugier dans ma mémoire plutôt que de sortir courir le monde. Or depuis tout ce temps, je ne cours pas, je vole. Et là, je voudrais réapprendre à marcher... Lentement... Pas à pas... Pour avoir le temps de regarder pousser les fleurs... et mon fils.</div>
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<br /></div>
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Je rêve... Je rêve d'ailleurs. Je rêve de douceur. Je rêve de quiétude.</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Et étrangement, tous ces petits signes que j'aime tant observer me montrent cette même voie... Il est temps, je crois, que je m'inquiète de ce qui se passe en moi...</div>
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<br /></div>
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Et pendant que je faisais ce constat, je me disais que c'est fou comme ma génération semble particulièrement sensible à cette notion : être en accord avec soi-même. Respecter la personne que nous sommes, viscéralement. Arrêter la course à la réussite professionnelle ou sociale pour mieux flâner sur les chemins de la connaissance de soi, avec comme destination finale le bonheur.</div>
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<br /></div>
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Quelle chance nous avons de pouvoir vivre ça. Oui, quelle belle chance ! Alors ne nous en privons pas... On dit de notre génération qu'elle est sacrifiée. Sans doute parce qu'on a une conscience accrue des manipulations et du bal des intérêts dans lequel nous sommes plongés bien malgré nous. Moi je crois surtout que nous sommes la génération du changement. Celle qui va faire voler en éclat les tabous, les préjugés et les hypocrisies de bas étages. Osons faire les bons choix, restons intègres, refusons les influences néfastes, acceptons de suivre notre propre voie, notre chemin unique sans plus se laisser tenter par la poule aux œufs d'or. Je crois que c'est ainsi seulement que l'indifférence disparaîtra au profit de l'empathie et du partage. Parce que si je suis bien dans ma vie, sûre de moi, alors je n'aurai plus peur des autres. Notamment parce que je saurai repérer les faux amis. Je pourrai donc accueillir sereinement les vrais, et vivre en toute quiétude.</div>
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<br /></div>
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Le chemin est long, et semble bien sinueux. Il est même assez effrayant parfois. Pourtant, qu'il est tentant, et qu'il semble beau. Je le sais : je suis en train de m'y engager...</div>
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<br /></div>
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<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3xz7z_xHrKW_AilYpF08cYHW8Ot1NLooK9IHHeN0fErQ4e0U0B3wCHGOa1GIrSU1QvjPySpqiGp8N1MkR-MdP9ROmEHhcSIxE6SjGC2Foc4L8N-wsEZR5OItomXrsqFAQjVI90rYPIo4/s1600/heureux+2.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="253" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3xz7z_xHrKW_AilYpF08cYHW8Ot1NLooK9IHHeN0fErQ4e0U0B3wCHGOa1GIrSU1QvjPySpqiGp8N1MkR-MdP9ROmEHhcSIxE6SjGC2Foc4L8N-wsEZR5OItomXrsqFAQjVI90rYPIo4/s320/heureux+2.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;">source : <span face="arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #228822; line-height: 15.744px; text-align: start;">mandarineambre.com</span></span></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Et vous ? Qu'en dites-vous ?<br /><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i><span style="font-size: xx-small;">Photo by <a href="https://unsplash.com/@ome3?utm_source=unsplash&utm_medium=referral&utm_content=creditCopyText">Kong Jun</a> on <a href="https://unsplash.com/s/photos/hamster?utm_source=unsplash&utm_medium=referral&utm_content=creditCopyText">Unsplash</a></span></i></div>
Marie-Anne Morminahttp://www.blogger.com/profile/17508068787438283627noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6661815814160724986.post-25798774124500989262015-09-09T06:54:00.001+02:002015-09-11T17:35:56.777+02:00Franck & moi<div style="text-align: justify;">
Non, je ne vais pas vous parler de mon mari. D'autant qu'il ne s'appelle pas Franck. Je n'ai pas d'amant non plus, et ce n'est pas le nom de mon chien ou de mon hamster, même s'il s'agit bien d'une histoire d'amour...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le Franck dont je veux vous parler aujourd'hui, c'est le grand, le seul l'unique, c'est un Frank sans 'c" comme je l'ai appris aujourd'hui même, j'ai nommé Frank Sinatra. Ou devrais-je dire LE Sinatra. On dit bien LA Callas pour souligner son intemporalité et son côté unique. Et bien, moi je dis que Sinatra mérite tout autant un article devant son nom. Et sur mon blog, du coup.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZSYQBySr96_gIj0dDqHKMA9Fc2ZMUZlOLvQGuAeKJvZqzXOjaMcrk-TYBWoqNzCinh8LzjeWJt5VXEXyOJx22kWZXwsI7b1XbX3wfo1tDdgf5f0CJ0aZuQEWnkEE9owjWx12pb1_3Lzg/s1600/Frank+Sinatra.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZSYQBySr96_gIj0dDqHKMA9Fc2ZMUZlOLvQGuAeKJvZqzXOjaMcrk-TYBWoqNzCinh8LzjeWJt5VXEXyOJx22kWZXwsI7b1XbX3wfo1tDdgf5f0CJ0aZuQEWnkEE9owjWx12pb1_3Lzg/s320/Frank+Sinatra.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">source photo : <span style="background-color: white; color: #228822; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13.12px; line-height: 15.744px; text-align: start;">lifetimetv.co.uk</span></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je sais bien que je vous parle d'un temps toussa, qu'à l'heure de la pop culture, probablement que ce monsieur et ses chefs d’œuvres ne sont plus très courus. Pourtant... Pourtant quel bonheur d'entendre sa voix grave susurrer à mon oreille qu<a href="http://www.youtube.com/watch?v=C1AHec7sfZ8" target="_blank">'il m'a under his skin</a>... N'y voyez rien de sexuel surtout, entre Frank et moi, c'est purement platonique. C'est mon imagination qu'il excite, ma capacité à me projeter ailleurs, là où l'herbe serait plus verte...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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Quelques notes suffisent à <a href="http://www.youtube.com/watch?v=mQR0bXO_yI8" target="_blank">m'embarquer sur la lune</a>. J'appuie sur play, et soudain, me voilà dans les allées de Central Park, au milieu des feuilles mortes tourbillonnantes, emmitouflées dans un manteau marron à motifs, des moufles tricotées couleur crème et une longue écharpe assortie, un vent frais faisant voler mes cheveux. Je parcours les allées en regardant avec tendresse autour de moi les gens courir, les enfants jouer, les vieux donner à manger aux pigeons... Soudain mon amoureux apparaît, me prend dans ses bras et m'embrasse passionnément en me disant <a href="https://www.youtube.com/watch?v=PoSbnAFvqfA" target="_blank">quelque chose de stupide</a> comme "je t'aime" ou comme je suis importante <a href="https://www.youtube.com/watch?v=w3nvWuOB2oo" target="_blank">dans sa vie</a>... Evidemment, il aurait été pris d'un soudain besoin irrépressible de me le dire, et aurait couru comme un fou à travers toute la ville pour me rejoindre...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Bon. Je crois que c'est l'heure de mon coming-out : je suis une incorrigible romantique, et je le revendique. J'ai grandi nourrie aux comédies romantiques de Nora Ephron (non, rien à voir avec Zac), j'ai vu 73 fois <a href="http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18705731&cfilm=60426.html" target="_blank">The Holiday</a>, 57 fois <a href="http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18652374&cfilm=27552.html" target="_blank">"Ce que veulent les femmes"</a> et 168 fois <a href="http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19502804&cfilm=25413.html" target="_blank">Droit au Coeur</a> (dont je vous recommande particulièrement <a href="https://play.spotify.com/album/7hfOm2AyZCUAdi7OYF1WtT" target="_blank">la BO</a>). Je peux vous raconter touuute l'histoire de Gilmore Girl, vous citer les amoureux de chacune et comment Sookie a découvert à chaque fois qu'elle était enceinte (d'ailleurs, je rêêêve d'ouvrir un salon de thé) et ça m'a donné un cœur de midinette. Je rêve de découvrir <a href="https://www.youtube.com/watch?v=lnNhNqtX1t4" target="_blank">New-York</a> en automne, de me promener dans les rues de cette Amérique charmante, chaleureuse, douce, colorée, bienveillante, classe, rigolote, et... rêvée. Car oui, rassurez-vous, je sais, en vrai, elle n'existe pas. En tout cas, pas seulement telle qu'elle est dépeinte dans ces œuvres. D'ailleurs, <a href="http://www.slate.fr/story/88235/frank-sinatra-legende-pas-celui-croyait" target="_blank">Frank lui-même n'était pas un homme franchement recommandable</a>, et la féministe en moi s'insurge de me voir me pâmer devant ce monsieur. Mais que voulez-vous, dans ma tête, dans mon cœur, ce monde est là, et ça m'aide à tenir quand la vie devient moche.</div>
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<br /></div>
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Les violons, la clarinette, le piano et les cuivres commencent et, <a href="https://www.youtube.com/watch?v=rectLMhmkz8" target="_blank">quelque part au-delà de l'arc en ciel</a>, je me réfugie dans cette douceur de vivre où tout s'apaise. J'oublie les requins, la concurrence, l'égoïsme, la cupidité et l'horreur de notre monde qui marche sur la tête, et je vis un moment enchanté, loin du réel, très loin. Et puis j'y reviens décidée à ancrer dans ma vie un peu de cette dimension-là et à le partager avec les autres...</div>
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<a href="http://www.deezer.com/album/677795" target="_blank">Dean, Frank, Sammy</a> mais aussi <a href="http://www.deezer.com/artist/2337" target="_blank">Louis</a>, <a href="http://www.deezer.com/artist/744" target="_blank">Nina </a>et tous leurs potes que mon père m'a fait découvrir comme on transmet le secret du bonheur - faisant de moi <a href="https://www.youtube.com/watch?v=7Jg7wFHWXT4" target="_blank">cette sorte de naïve que je suis</a> - sont ma drogue douce. Et d'ailleurs je vous la recommande : vous verrez elle est très addictive, très puissante et aucun placebo n'existe. Mais je crois que l'humanité entière y gagnerait si on y succombait tous... </div>
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Si vous y regardez de plus près, cet article pourrait bien vous y aider, et si vous le réclamez suffisamment, je pourrais même devenir votre dealer en vous créant des playlist musicales et vidéo...</div>
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Je vous laisse : je dois aller guetter l'automne (dont je vous parlerai bientôt) et les premiers flocons pour pouvoir entonner <a href="https://www.youtube.com/watch?v=aQzlJRjXSGY" target="_blank">"let it snow let it snow let it snow..."</a>, un bonnet enfoncé jusqu'au nez.<br />
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<b style="box-sizing: border-box; color: #333333; font-family: Georgia, Century, Times, serif; font-size: 15px; line-height: 21px; margin: 0px; padding: 0px; text-align: center;"><b style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;"><span style="box-sizing: border-box; font-size: xx-small; margin: 0px; padding: 0px;">Psst... Aidez-moi à développer ce blog en cliquant juste en-dessous sur un des petits boutons pour le partager sur vos réseaux sociaux ou en le recommandant à vos amis par mail ! </span></b></b></div>
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Marie-Anne Morminahttp://www.blogger.com/profile/17508068787438283627noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6661815814160724986.post-45217713960348014522015-09-05T14:39:00.000+02:002015-09-06T09:58:24.406+02:00Tout nouveau, tout beau<div style="text-align: justify;">
Et voilà... Mon nouveau blog est fin prêt... Ou presque, puisque les pages "J'aime" et "Galerie" [voir tout en haut de cette page, dans le bandeau noir] doivent encore être remplies de mes coups de cœur. Mais le plus gros est fait. Je peux désormais vous le livrer et je bous d'impatience de connaître votre avis ! Ça fait des mois que je travaille dessus, et d'ailleurs si parmi vous certain(e)s sont venu(e)s le visiter de temps en temps, vous avez pu voir ses différentes évolutions et comprendre que quelque chose se tramait... J'avais envie que ce blog ne soit pas juste des mots sur un écran mais au contraire de me l’approprier véritablement et pleinement, qu'il soit le reflet de celle que je suis pour qu'en le voyant vous puissiez vous faire une idée de qui le nourrit et qu'ainsi mes textes vous parlent réellement.<br />
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Comme je suis une perfectionniste doublée d'une éternelle insatisfaite, vous vous doutez bien qu'il m'a été très difficile de trouver la bonne voie. Mais là, aujourd'hui, enfin, je le trouve beau, vraiment, et assez proche de qui je suis. </div>
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Pour se faire, il a non seulement de nouvelles rubriques et un nouvel habillage, mais aussi des liens qui vous suggèrent d'autres articles en rapport avec celui que vous venez de lire, un système d'archivage simplifié, une zone de recherche, une illustration pour chaque article, des libellés clairs , son propre favicon (oui ! regardez bien ! la petite étoile là-haut dans l'onglet !) et - cerise sur le gâteau - son nom de domaine rien qu'à lui pour que son adresse soit désormais <b>www.jemedisais.fr</b> . Courte, simple, efficace : c'est pas la classe ça ?<br />
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Vous y trouverez aussi pas mal de photos de mon quotidien illustrant les textes (si vous voulez les découvrir, il va falloir re-parcourir le blog complètement !) parce que tout ça, ces mots et ces images, c'est moi... Diantre ! J'espère qu'il vous plaira !! Parce que je me rends compte pendant que j'écris ce billet, que finalement ce blog est très intime...<br />
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Côté texte, j'ai décidé de réunir ici tout ce que j'ai pu écrire, que ce soit en mon nom, pour Lilli H. contre l'endométriose [association que j'ai créée en 2011 et qui travaille pour la connaissance et la reconnaissance de l'endométriose] ou pour le HuffPost dont j'ai la chance d'être une des contributrices. Je voudrais aussi créer une page reprenant tous les articles qui sont sortis dans la presse pour parler de mon livre ou de ce blog. Car oui, ils existent !! Et ça fait parti de l'aventure...</div>
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Et puis, il devrait - je dis bien devrais - être enrichi plus souvent. Avoir eu la possibilité - ou devrais-je dire la chance incroyable - <a href="http://www.jemedisais.fr/2015/01/toute-premiere-fois-toutoute-premiere.html">d'écrire un livre</a>, accompagnée par une éditrice exceptionnelle m'a fait comprendre à quel point l'écriture m'est nécessaire. Quand je suis loin de mes mots, ils me manquent. Si vous saviez le nombre de fois où je commence à formuler un billet dans ma tête, et où, faute de temps, je ne le rédige pas et le vois disparaître... Quelle tristesse ça provoque en moi à chaque fois !</div>
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Alors désormais, même si entre <a href="http://www.jemedisais.fr/2014/02/pourquoi-jirai-marcher-le-13-mars-2014.html">mon engagement associatif pour l'endométriose</a> et mon nouveau job (il faut bien manger ma petite dame !) je suis très très occupée, je veux absolument m'organiser pour réussir à écrire, encore, encore et encore... Et partager ainsi avec vous plus que jamais ce que "je me disais".</div>
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Et puis, je vous l'avoue, je rêve que ce qui s'appelle "mon livre" puisse un jour être rebaptisé "mon premier livre" comme se plaît à le dire mon éditrice... Et pour ça, il faut que je m'entraîne, m'améliore et me discipline ! Et comme d'habitude, vous serez là, à mes côtés et nous partagerons cette aventure...</div>
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A ce sujet, je me permets de vous rappeller qu'un blog ne vit que grâce aux commentaires, partages et à toute l'interaction que ses lecteurs veulent bien en faire... Alors n'hésitez pas à participer ! En plus, j'adore vous lire ! </div>
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D'ailleurs si vous ne voulez rien rater de mes babillages (tant ils sont passionnants, vous me l'accordez !), n'hésitez pas à vous inscrire (dans la colonne de droite, le premier rectangle tout en haut intitulé "Follow by email") Vous aurez ainsi la joie immense de trouver mes nouveaux billets bien au chaud dans votre boîte mail dès leur publication. Vous pouvez aussi me suivre sur les réseaux sociaux où je poste assez régulièrement et où le dialogue entre vous et moi est facile... </div>
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Bon. Voilà. Je vais appuyer sur publier... Et mon blog va devenir le vôtre...</div>
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLPLraEuXKOd2OuFwLNVvMSO72z22gDOBfZ2J1-4u5U31Or0XkPs5LaE1ny999I2GzKciICV1BEvOlOZfWBe21MyYOjmt18rtNCoS_6ssSfQWrrcR2WaMacHFpyWOoWzNVY7wVcYUsNR8/s1600/ecrireIntro01.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="118" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLPLraEuXKOd2OuFwLNVvMSO72z22gDOBfZ2J1-4u5U31Or0XkPs5LaE1ny999I2GzKciICV1BEvOlOZfWBe21MyYOjmt18rtNCoS_6ssSfQWrrcR2WaMacHFpyWOoWzNVY7wVcYUsNR8/s320/ecrireIntro01.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">sources : http://www.ecrire.pro</td></tr>
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<b style="text-align: center;"><b><span style="font-size: x-small;">Psst... Aidez-moi à développer ce blog en cliquant juste en-dessous sur un des petits boutons pour le partager sur vos réseaux sociaux ou en le recommandant à vos amis par mail ! </span></b></b></div>
Marie-Anne Morminahttp://www.blogger.com/profile/17508068787438283627noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-6661815814160724986.post-29083718332008614602015-07-07T23:47:00.000+02:002015-09-05T08:21:19.671+02:00Endométriose : les mots ne font pas peur, la réalité si !<div style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #333333; direction: ltr; font-family: Georgia, Century, Times, serif; font-size: 15px; font-stretch: normal; line-height: 21px; margin-bottom: 15px; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility; vertical-align: baseline;">
Endométriose: maladie gynécologique méconnue malgré sa fréquence puisqu'elle touche 1 à 2 femmes sur 10, soit près de 180 millions de femmes dans le monde. En France, c'est entre 1,5 million et 3 millions de femmes qui seraient concernées d'après une projection des données INSEE.</div>
<div style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #333333; direction: ltr; font-family: Georgia, Century, Times, serif; font-size: 15px; font-stretch: normal; line-height: 21px; margin-bottom: 15px; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility; vertical-align: baseline;">
Depuis peu, -principalement grâce au travail de communication des associations et de médecins, chercheurs et industriels engagés- les médias s'y intéressent. Et à chaque article, les malades se sentent un peu mieux. Pourquoi? Parce qu'enfin on brise le silence. Enfin, on s'inquiète de leur sort et surtout on explique à tous ce que signifie vivre avec l'endométriose. Ces articles sont autant d'éclairages qui vont leur permettent d'être mieux comprises, notamment par leur entourage personnel et professionnel. Au-delà, elles sont soulagées parce qu'elles savent que ça contribue aussi à faire baisser une autre statistique édifiante: celle du délai moyen de diagnostic de l'endométriose en France, qui est aujourd'hui de 7 à 10 ans.</div>
<div style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #333333; direction: ltr; font-family: Georgia, Century, Times, serif; font-size: 15px; font-stretch: normal; line-height: 21px; margin-bottom: 15px; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility; vertical-align: baseline;">
Or ces articles ne sont pas tous bons. Et on peut même parfois déplorer des approximations ou des mises en exergue d'expériences personnelles alors qu'elles sont, par nature, non applicables à toutes. Pourtant malgré ça, ils servent la prise de conscience générale dont nous, malades, avons tant besoin.</div>
<div style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #333333; direction: ltr; font-family: Georgia, Century, Times, serif; font-size: 15px; font-stretch: normal; line-height: 21px; margin-bottom: 15px; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility; vertical-align: baseline;">
Aussi, quelle ne fût pas ma surprise en découvrant la tribune du <em style="border: 0px; box-sizing: border-box; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Plus Nouvel Obs</em>intitulée "<a href="http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1372937-endometriose-il-ne-faut-pas-dramatiser-la-maladie-mes-patientes-ne-sont-pas-des-martyres.html" style="border: 0px; box-sizing: border-box; color: #54d0ed; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; text-decoration: none; vertical-align: baseline;" target="_hplink">Les patientes ne sont pas des martyres</a>". Car enfin, son auteur, le Professeur Canis, est un grand nom de la gynécologie et connaît par cœur le problème. Alors pourquoi cet article? Non, c'est vrai: nous ne sommes pas des martyres, le terme est fort. Mais nous ne sommes pas mieux traitées: nous sommes, la plupart du temps, ignorées et méprisées.</div>
<div style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #333333; direction: ltr; font-family: Georgia, Century, Times, serif; font-size: 15px; font-stretch: normal; line-height: 21px; margin-bottom: 15px; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility; vertical-align: baseline;">
"Les mots font peur", dit M. Canis dans sa tribune. Nous sommes bien d'accord. Lorsqu'un patient apprend qu'il souffre d'un cancer, d'un diabète, ou encore d'une MST, que la maladie soit maligne ou bénigne d'ailleurs, il éprouve de l'angoisse, parce qu'il devine ce que ça implique. Mais son médecin prendra le temps de parler avec lui de son cas particulier, lui permettra de comprendre le degré de gravité de ses atteintes et les possibilités thérapeutiques qui s'offrent à lui.</div>
<div style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #333333; direction: ltr; font-family: Georgia, Century, Times, serif; font-size: 15px; font-stretch: normal; line-height: 21px; margin-bottom: 15px; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility; vertical-align: baseline;">
Ce travail d'information, d'explication, d'apaisement et de rationalisation, chaque personne qui souffre d'une maladie en a besoin. Et nous nous efforçons, en tant qu'association, de l'accompagner au mieux, sans empiéter sur le rôle médical des spécialistes. Mais nous voulons aussi sensibiliser, faire sortir la maladie du silence, car le silence est un facteur de retard de diagnostic et qu'il alourdit encore le fardeau des malades. Cela implique de marquer les esprits. Nous sommes vigilantes: notre objectif n'est pas de dramatiser.</div>
<div style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #333333; direction: ltr; font-family: Georgia, Century, Times, serif; font-size: 15px; font-stretch: normal; line-height: 21px; margin-bottom: 15px; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility; vertical-align: baseline;">
Si certains articles le font, au risque d'imprécisions médicales et scientifiques...<br />
<br />
<i>La suite, c'est par ici : <a href="http://www.huffingtonpost.fr/marie-anne-mormina/endometriose-articles_b_7741012.html">http://www.huffingtonpost.fr/marie-anne-mormina/endometriose-articles_b_7741012.html</a></i><br />
<br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKte2xS09rVAuhK9hRxr2KioA_6VovaKWIkWklL6-bVWUBG4QXrvFQN2fEKN6YbuduWcmlCnhvoWGgPRPMjSqyF7L33XR5P2JWcYBsxG1iZQOURVZGepscUUifhUNE377ZsCvzE_9ZSTI/s1600/11018775_776776155734342_3274195505351246619_n.png" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="117" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKte2xS09rVAuhK9hRxr2KioA_6VovaKWIkWklL6-bVWUBG4QXrvFQN2fEKN6YbuduWcmlCnhvoWGgPRPMjSqyF7L33XR5P2JWcYBsxG1iZQOURVZGepscUUifhUNE377ZsCvzE_9ZSTI/s320/11018775_776776155734342_3274195505351246619_n.png" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">droits image : Lilli H. contre l'endométriose</td></tr>
</tbody></table>
<b style="text-align: center;"><b><span style="font-size: x-small;"><br /></span></b></b>
<b style="text-align: center;"><b><span style="font-size: x-small;">Psst... Aidez-moi à développer ce blog en cliquant juste en-dessous sur un des petits boutons pour le partager sur vos réseaux sociaux ou en le recommandant à vos amis par mail ! </span></b></b></div>
Marie-Anne Morminahttp://www.blogger.com/profile/17508068787438283627noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6661815814160724986.post-39304620137793888112015-01-31T12:12:00.000+01:002015-09-05T09:06:04.194+02:00Toute première fois... toutoute première fois...<div style="text-align: justify;">
Diantre. Je viens de passer des mois à vivre l'expérience la plus folle et la plus exceptionnelle qu'il m'ait été donnée de vivre. J'y ai laissé des plumes, des cheveux et des bouts d'ongles, c'est sûr. Mais boudiou que c'était bon. Incroyable. Dense. Dur. Doux. Fort...</div>
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Que les fans de E.L. James se calment à la seconde, nulle trace ici de sangle ou de jean déchiré (quoi, je dois bien en avoir porté un une fois ou deux) ni d'activité sexuelle d'aucune sorte (non je ne préciserai rien) l'expérience dont je parle est purement cérébrale, même si - je l'avoue - totalement jouissive.</div>
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J'ai écrit mon premier livre.</div>
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Oui.</div>
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Aussi incroyable que ça puisse paraître, j'ai écrit mon premier livre. Ce qui sous entend des feuilles papier reliées, avec une couverture, un maison d'édition, une dédicace et des remerciements. Oui, tout ça !!</div>
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<br /></div>
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Il ne s'agit pas d'un roman, j'en suis désolée pour ceux qui l'attendent que je sais teeeeeeellement nombreux (quoi ? Si c'est vrai !!!) ou d'un recueil de [mode mégalo on] mes chefs d'oeuvre [mode mégalo off], mais du point de vue de la patiente engagée que je suis sur le "comment on vit l'endométriose en vrai, dans nos corps et dans nos têtes". Car pour ceux qui ne le savent pas, ma vraie activité (pas lucrative du tout puisque je suis bénévole) est l'engagement sans faille pour la connaissance et la reconnaissance de l'endométriose. J'ai fondé il y a quelques années maintenant un mouvement pour travailler dans ce sens, et il se trouve qu'il a pris une dimension ahurissante depuis quelques mois. Les projets s'enchaînent, les possibilités aussi, et je me retrouve plongée dans un tourbillon aussi excitant qu'épuisant. Mais la cause avance. Parfois doucement, parfois par bonds successifs plus ou moins grands. J'apprends beaucoup, je m'améliore, enfin j'espère. Je découvre aussi que même là règnent l'adversité, la jalousie, la méchanceté gratuite et les trahisons. C'est moins fun, vraiment. Heureusement qu'autour de moi j'ai désormais une équipe géniallissime qui me porte autant que je l'aime.</div>
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<br /></div>
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Mais au milieu de tout ça, soudain, une bulle est apparue. Un rêve. Un mail d'une maison d'édition prestigieuse qui s'intéresse à nous, à moi.</div>
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Et me voilà plongée dans l'aventure que je fantasme depuis ma plus tendre enfance : l'écriture. Mais pas celle d'articles virtuels livrés à l'anonymat du net et soumis au dieu Commentaire. Non, celle confiée à une vraie pro, bardée d'expérience, qui me fait travailler, réfléchir, repenser mes phrases, mes tournures et mes mots. Et alors, sous mes yeux ébahis naît un texte beau, simple, vrai dont je n'arrive pas à croire que je suis l'auteure... Et d'ici quelques temps il sera livré à un public et à d'autres professionnels...</div>
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Cette semaine j'ai découvert la couverture entière, avec mon nom tout en haut, et le nom de la maison d'édition tout en bas. Marie-Anne Mormina - Editions Fayard.</div>
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Hier, j'ai reçu les premières épreuves, ce qui veut dire le format papier mis en page exactement comme si c'était un livre, mais pas relié ni découpé. </div>
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Comment décrire l'émotion ressentie ? Comment expliquer le mélange de soulagement, de joie, de fierté et de peur qui a pris possession de tout mon corps ?</div>
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Car ce livre, que j'ai écrit avec mes tripes, le jour, la nuit, depuis plusieurs mois, ne me raconte pas moi. Il raconte toutes les Endogirls. Alors soudain j'ai peur. Peur qu'elles ne s'y reconnaissent pas. Peur qu'elles se sentent trahies. Peur qu'elles soient déçues.</div>
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<br /></div>
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Verdict dans quelques semaines...</div>
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<br /></div>
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D'ici là, je sais déjà que ça me manque terriblement, même si le travail n'est pas totalement fini. Alors, comme me l'a soufflée mon adorable éditrice à l'humour inégalable, je vais continuer, en parlant d'autres choses, de ce que je racontais jusque là. Peut-être en finissant <a href="http://jemedisais2.blogspot.fr/2013/05/la-guitare-seche-et-le-balcon-part-i.html" target="_blank">La Guitare Sèche et le Balcon</a> déjà... En rêvant que peut-être un jour, j'écrirai un article disant "je viens d'écrire mon premier roman"...<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBRjILVmF7lMCK4bpd-NX7hLHCYvBTboc1BcVVlrAKIjjYuU1agvzBLEVM1jqPOcddFuQWHdp1P8lnWotz-r-ZsRZKokrgyapVicT9yr14b32m_cHUKgZos_7C6JtXv_W6J4LdwVpvYyM/s1600/fayard.jpg" imageanchor="1"><img border="0" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBRjILVmF7lMCK4bpd-NX7hLHCYvBTboc1BcVVlrAKIjjYuU1agvzBLEVM1jqPOcddFuQWHdp1P8lnWotz-r-ZsRZKokrgyapVicT9yr14b32m_cHUKgZos_7C6JtXv_W6J4LdwVpvYyM/s320/fayard.jpg" width="320" /></a></div>
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<b><b><span style="font-size: x-small;">Psst... Aidez-moi à développer ce blog en cliquant juste en-dessous sur un des petits boutons pour le partager sur vos réseaux sociaux ou en le recommandant à vos amis par mail ! </span></b></b></div>
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Marie-Anne Morminahttp://www.blogger.com/profile/17508068787438283627noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6661815814160724986.post-81335588844986098072014-05-16T23:31:00.000+02:002015-09-05T09:06:12.534+02:00Mon corps et moi<div style="text-align: justify;">
Pendant longtemps, trèèès longtemps, j’ai pensé que mon corps était mon ennemi et que je devais absolument me séparer de lui, m’en « défaire » psychologiquement. Si j’avais pu n’être qu’une brume, un ectoplasme, je l’aurais fait…</div>
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<br /></div>
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Il me faisait tant souffrir, était la cause de tant de douleurs d’une violence si inimaginable que j’étais carrément fâchée avec lui.</div>
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<br /></div>
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Je lui en voulais de me faire subir tout ça, de m’imposer une vie si dure, de me condamner au célibat, à l’éloignement de ceux que je pensais être mes amis, de m’empêcher de vivre la vie d’une jeune femme de moins de 25 ans… Je ne pouvais pas sortir, boire un verre d’alcool (à cause de tous ces anti-douleurs que j’ingurgitais) aller danser, passer une nuit blanche à refaire le monde ou faire des folies de mon corps comme mes copines le faisaient parce que le lendemain et parfois pendant des semaines après, mon corps me le faisait payer cher. Très cher. Alors je devais prendre ces médicaments qui finissaient par me clouer au lit et depuis cette prison douce et moelleuse, je maudissais mon corps, mon ventre surtout, je le vouais aux pires horreurs et rêvais qu’on greffe ma tête sur un autre corps. Sous mon épaisse couette, mon corps disparaissait. Il n’était plus qu’un tas, informe, immobile, oubliable. Ma tête prenait le relais, et je rêvais…</div>
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Je rêvais d’un corps sublime, de plages dorées sur lesquelles je courrais, de l’eau fraîche dans laquelle je me jetais et nageais des heures durant… Je rêvais d’une peau douce, rayonnante, éclatante et bronzée grâce aux heures passées sous le soleil… Je rêvais de ces hommes qui auraient tout abandonné pour un simple regard de moi…</div>
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Puis les effets des injections se dissipaient… Au milieu de la brume, mon corps, le vrai, se réveillait… Les douleurs aussi… La vérité me giflait.</div>
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Mon corps n’était que souffrance. Il avait grossi, s’était presque déformé. Ma peau était ravagée par le mélange des traitements sans cesse modifiés et des effets désastreux des dérèglements hormonaux. Et les hommes… Han ! Les hommes ne savaient pas que j’existais, et c’était bien mieux comme ça puisque j’étais de toute façon incapable de leur offrir le B.A.BA d’un couple…</div>
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Et puis un jour…</div>
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Alors que j’étais dans une crise de douleurs aiguës, soudain, une petite voix s’est insinuée en moi et a déclaré « pauvre ventre, qu’est-ce que tu ramasses quand même ! » Cette pensée m’était venue on ne peut plus naturellement. Une simple constatation. Mais très vite, je me demandais pourquoi j’avais pensé à ça ? Qui se préoccupe de son ennemi juré ? Et surtout pourquoi avoir de la compassion pour cette partie de moi qui était la cause de toutes mes souffrances physiques et psychiques !! La réponse, je ne sais ni pourquoi ni comment elle m’est apparue si clairement, était dans la question : « une partie de moi ». Mon ventre n’était pas quelqu’un d’autre, mais bel et bien une partie de moi. Que je ne pouvais pas découper et enlever de mon corps, puisqu’il était mon corps, le mien.</div>
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Et alors, je ne sais comment, ni en combien de temps, je fus amenée à me dire que je m’en prenais à ce ventre, que j’avais personnifié, alors que peut-être bien, lui aussi en était victime. Je repensais à « Il était une fois la vie », ce dessin animé où on voyait le corps humain de l’intérieur avec un prof globule rouge qui expliquait à ses élèves globules rouges comment fonctionnait le corps dans lequel ils évoluaient et j’imaginais les fameuses cellules de l’endométriose migrant et allant s’attaquer à une paroi rose et innocente en la dévorant. Alors une nuée de minis robots arrivait pour tenter d’arrêter le massacre mais rien n’y faisait, les méchantes cellules, avec leurs gros nez bouffaient tout. Le cerveau était appelé en renfort, mais il ne savait pas quoi faire parce qu’il n’avait aucune commande spécifique pour cette attaque. Rien n’avait été prévu. Il envoyait alors le signal de la plainte, pour que l’humain appelle le médecin et pendant ce temps, toutes les défenses du corps étaient en action. La bataille faisait rage, les défenses tombaient les unes après les autres, les nerfs étaient au bord de l’implosion tant ils étaient sollicités… Enfin à l’extérieur, le médecin arrivait. Il faisait un injection de calmants, alors les nerfs pouvaient se détendre…</div>
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Mais la bataille continuait, la paroi était totalement ravagée, les cellules killeuses envahissaient tout l’espace, s’attaquant à de nouvelles parois. Les kystes et les adhérences se formaient, les globules rouges étaient fait prisonniers, les forces de combat tombaient les unes après les autres au champ d’honneur. Pourtant le corps continuait à se battre…</div>
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Un jour, une autre injection était faite et enfin le calme revenait un peu. Les cellules de l’endo se figeaient, comme anesthésiées. Les défenses du corps pouvaient souffler. Mais le cerveau, lui, était toujours en ébullition, parce que d’autres problèmes se pointaient ! Des bouffées de chaleurs, des crises d’angoisses, des crises de larmes et de colère… Les petits bonhommes du cerveau avaient sales mines. Ils étaient cernés, blafards, marchaient les épaules affaissées et le dos voûté. Les messagers ne courraient plus, ils n’en avaient plus la force depuis le temps que tout ça durait… Et en plus, les cellules killeuses commençaient à se réveiller…</div>
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Et c’est à ce moment précis que je compris que mon corps n’était pas en cause. Ce n’était pas lui qui me faisait souffrir, mais lui qui souffrait. Ce n’était pas lui qui me faisait subir, mais lui qui subissait. Il n’était pas l’agresseur mais la victime ! Et moi, je l’avais abandonné… Alors qu’il avait besoin d’aide, je l’avais complètement laissé tomber et mon pauvre cerveau ne savait plus quoi faire !…<br />
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Alors j’ai pris la décision probablement la plus importante de ma vie, celle qui m’a sauvée, j’ai décidé de me réconcilier avec mon corps et de tout faire pour le protéger, le chouchouter et l’aider à mener son combat.</div>
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Je me suis mise à l’écouter, à lui donner des anti-douleurs avant qu’il n’en puisse plus pour éviter l’épuisement des nerfs, j’ai cherché comment lui trouver une cavalerie, je l’ai cajolé de l’extérieur, lui ai permis d’avoir des moments de répit, de douceur, de plaisir même… Et je voyais mes petits bonshommes toujours au combat mais avec un moral d’acier…</div>
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Et petit à petit, tout doucement, mon corps est redevenu le meilleur ami de ma tête, je suis redevenue une seule personne : moi. Version commando, certes, mais moi quand même. Je crois que j’ai bien fait, parce qu’ensemble on a réussi a franchir de sacrés caps : avoir confiance en nous, nous ouvrir à l’amour, rencontrer l’homme de notre vie, le séduire et le garder… On a même réussi à gagner quelques batailles de temps en temps ! On a eu droit à quelques périodes de rémission, parenthèses enchantées… Et puis notre plus belle victoire, la grossesse, spontanée, naturelle. Et cet enfant sorti de nous si parfait…</div>
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Chacune de ses victoires, de la plus petite à la plus miraculeuse, nous a renforcés. La guerre n’est pas encore gagnée, et l’armistice est encore loin. Dernièrement, certains organes trop envahis nous ont quittés. C’est la mort dans l’âme que mon corps et moi l’avons fait, mais ce sacrifice n’est pas vain. Il nous donne une sacré avance. Alors nous avons l’espoir de pouvoir enfin goûter un peu au repos…</div>
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Si je quitte mes métaphores, j’avoue alors que tout n’est pas toujours rose depuis cette réconciliation et que ma famille, mes ami(e)s et mon psy font partie de la cavalerie… Qu’il a fallu que je subisse (et mon entourage avec moi) encore et encore des horreurs. Mais maintenant que je suis une, je suis plus forte. Et dans les moments de faiblesse, j’essaie de m’en rappeler, de replonger en moi pour m’écouter et refaire ainsi le plein de courage et d’énergie…<br />
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Marie-Anne Morminahttp://www.blogger.com/profile/17508068787438283627noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6661815814160724986.post-13433354607669294542014-05-11T12:01:00.001+02:002015-09-05T09:05:21.970+02:00La guitare sèche et la balcon (partie VIII)<i style="font-size: small; line-height: 16px;">*rendez-vous au bas de cet article pour (re)découvrir les liens vers tous les épisodes précédents*</i><br />
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<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<div dir="ltr" style="line-height: 1.15; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt;">
<div style="text-align: justify;">
<span id="docs-internal-guid-3357ba81-eab1-3ce3-518c-c8221e599efd"><span style="font-size: 15px; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Cette nuit-là, Max dormit comme une bienheureux. Aucun rêve ne vint le troubler, aucun son ne le réveilla, aucune idée saugrenue ne le chatouilla. Lorsqu’il ouvrit les yeux le lendemain matin, il se sentait reposé et plein d’énergie, comme il ne l’avait pas été depuis longtemps. Le jour avait commencé depuis un moment, et il était temps qu’il le rattrape. Il souleva son drap, s’étira longuement et dans tous les sens, s’assit les pieds par terre, se frotta le visage puis finalement quitta son lit puis sa chambre, bien décidé à profiter intégralement de sa journée. Arrivé dans le salon, il fût étonné de trouver le store baissé complètement, chose qu’il ne faisait jamais. Mais la mémoire lui revint instantanément et la légèreté qui l’avait poussé hors du lit la seconde d’avant le quitta encore plus vite. Ève… Il hésita un moment, le doigt près de l’interrupteur des volets. Il décida finalement qu’il était bien plus fort que cette envie et ouvrit donc sans trouble ce long volet sans fin. Il fut ébloui par la lumière qui envahit doucement la pièce, cligna des yeux trois ou quatre fois, puis s’habitua et continua son chemin vers la cuisine. Il ouvrit le frigo, se servit et dégusta tranquillement le liquide frais, en regardant ses pieds nus sur le carrelage chauffé par le soleil. Sans un regard pour la terrasse, il se tourna pour préparer son petit déjeuner. Lait, cacao, pain, Nutella… Le rituel avançait dans un silence apprécié qui laissait le temps aux neurones de s’éveiller doucement, sans être ni choqués, ni perturbés, ni secoués. Le silence régnait. C’était parfait.</span></span></div>
</div>
<span id="docs-internal-guid-3357ba81-eab1-3ce3-518c-c8221e599efd"></span><br />
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<span id="docs-internal-guid-3357ba81-eab1-3ce3-518c-c8221e599efd"><br /></span></div>
<span id="docs-internal-guid-3357ba81-eab1-3ce3-518c-c8221e599efd">
</span>
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<div dir="ltr" style="line-height: 1.15; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt;">
<div style="text-align: justify;">
<span id="docs-internal-guid-3357ba81-eab1-3ce3-518c-c8221e599efd"><span style="font-size: 15px; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Il était attablé depuis environ 10 minutes lorsqu’une musique dramatique et une voix d’homme déchirèrent le calme du quartier. Max sursauta et renversa un peu de son lait sur lui. Il essuya rapidement puis se leva pour rincer la tâche au plus vite afin d’éviter que le cacao ne tâche son t-shirt trop fort, parce qu’après ce serait impossible de faire disparaître l’auréole brunâtre. Il sourit en imaginant sa mère sortir d’une voix volontairement gouailleuse “c’est qu’après impossible d’y ravoir ma bonne dame !” comme à chaque fois qu’elle avait vu son fils se précipiter à l’évier pour rincer son étourderie quand il habitait encore avec elle. Comme à chaque fois, le froid du t-shirt trempé qui venait se plaquait sur son ventre le saisit brutalement. Comme à chaque fois, il lâcha un juron puis l’enleva immédiatement. Et comme à chaque fois, il fila dans sa chambre pour en changer. Sauf que cette fois, la musique tournait et qu’en sortant de la cuisine il passa devant la baie vitrée et vit Ève accoudée à la balustrade de sa terrasse, le regardant. Il se figea, saisi. Elle lui sourit. Il ne bougea pas. Elle lui sourit plus largement et lui fit un petit signe de la main. Il ne bougea toujours pas. Alors seulement les paroles de la chanson qui emplissait l’air de son appartement lui parvinrent, et il sourit à son tour. Désormais c’était une voix de femme, plutôt enfantine qui répétait “t’étais où ?” à plusieurs reprises, accompagnées d’un son de synthé typique des années 80. Il se frotta la nuque, sourit un peu plus, et oubliant qu’il était torse nu, sortit sur sa terrasse. Il fit un signe de la main à Ève qui le lui rendit, coupa la musique et lui montra un panneau sur lequel elle avait écrit...</span></span></div>
</div>
<span id="docs-internal-guid-3357ba81-eab1-3ce3-518c-c8221e599efd">
</span><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Times New Roman, serif;">(à suivre...)</span><br />
<span style="font-family: Times New Roman, serif;"><br /></span>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0-VFt_dFuCh6CmSQ6UV94BzneFPKvlC2FiOXN5JR92PGq2pk6SMsqRd9CQUV4lNwIdmOLYVvEm3OhkOQOOWsl_ckZKLYb6oCU6bVqwgyiDa_l-pu8WaNq0btJVILF7s0c2CJzdDbsOOo/s1600/gsb8.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="319" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0-VFt_dFuCh6CmSQ6UV94BzneFPKvlC2FiOXN5JR92PGq2pk6SMsqRd9CQUV4lNwIdmOLYVvEm3OhkOQOOWsl_ckZKLYb6oCU6bVqwgyiDa_l-pu8WaNq0btJVILF7s0c2CJzdDbsOOo/s320/gsb8.jpg" width="320" /></a></div>
<span style="font-family: Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
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<span style="font-family: Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
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<i><span style="color: #990000;"><b><br /></b></span></i>
<i><b><span style="background-color: white;">Dans les épisodes précédents :</span></b></i><br />
<b><a href="http://jemedisais2.blogspot.fr/2013/05/la-guitare-seche-et-le-balcon-part-i.html">http://jemedisais2.blogspot.fr/2013/05/la-guitare-seche-et-le-balcon-part-i.html</a></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://jemedisais2.blogspot.fr/2013/05/la-guitare-seche-et-le-balcon-part-ii.html"><b>http://jemedisais2.blogspot.fr/2013/05/la-guitare-seche-et-le-balcon-part-ii.html</b></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<b><a href="http://jemedisais2.blogspot.fr/2013/05/la-guitare-seche-et-le-balcon-partie-iii.html">http://jemedisais2.blogspot.fr/2013/05/la-guitare-seche-et-le-balcon-partie-iii.html</a></b><br />
<b><a href="http://jemedisais2.blogspot.fr/2013/06/la-guitare-seche-et-le-balcon-partie-iv.html">http://jemedisais2.blogspot.fr/2013/06/la-guitare-seche-et-le-balcon-partie-iv.html</a></b><br />
<b><a href="http://jemedisais2.blogspot.fr/2013/06/la-guitare-seche-et-le-balcon-partie-v.html">http://jemedisais2.blogspot.fr/2013/06/la-guitare-seche-et-le-balcon-partie-v.html</a></b><br />
<a href="http://jemedisais2.blogspot.fr/2013/06/la-guitare-seche-et-le-balcon-partie-vi.html"><b>http://jemedisais2.blogspot.fr/2013/06/la-guitare-seche-et-le-balcon-partie-vi.html</b></a><br />
<a href="http://jemedisais2.blogspot.fr/2013/07/la-guitare-seche-et-le-balcon-partie-vii.html"><b>http://jemedisais2.blogspot.fr/2013/07/la-guitare-seche-et-le-balcon-partie-vii.html</b></a><br />
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<div style="text-align: center;">
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Marie-Anne Morminahttp://www.blogger.com/profile/17508068787438283627noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6661815814160724986.post-65726606116038575972014-03-06T23:43:00.000+01:002015-09-05T08:35:45.179+02:00J'irai marcher à Paris le 13 mars 2014Il y a quelques temps, je vous expliquai pourquoi moi<a href="http://www.huffingtonpost.fr/marie-anne-mormina/marche-contre-endometriose_b_4774530.html"> j'irai marcher contre l'endométriose le 13 mars 2014 à Paris.</a><br />
<br />
Il est temps que je vous explique pourquoi cette marche existe, pourquoi toutes les endogirls du monde l'attendent avec impatience. Pourquoi il est plus que nécessaire qu'elle ait lieu, et pourquoi vous devriez tous venir nous soutenir, nous, toutes les femmes qui souffrons de cette maladie, toujours incurable et pas pour deux sous bénigne malgré l'idée largement répandue qu'on s'en fait.<br />
<br />
Cette Endomarch a été créée pour attirer l'attention sur la situation des malades. Pourquoi ? Comme dirait la pub, parce qu'Y EN A MARRE. Marre d'entendre "c'est dans votre tête", "prenez un Doliprane, un Spasfon et retournez travailler !" (phrase véridique et malheureusement habituelle); marre de devoir prouver combien nous sommes malades aux soignants incrédules, aux services administratifs ignorants qui nous traitent comme des feignasses parasites de la société, et parfois même à notre entourage qui ne comprend pas qu'on peut aller bien une seconde puis (très) mal la seconde d'après sans que ça soit du cinéma.<br />
<br />
On en a VRAIMENT MARRE de devoir expliquer toujours et tout le temps ce que c'est que l'endométriose, pourquoi et comment on souffre, que non ce n'est pas une maladie orpheline puisqu'on est 14 millions de femmes à en souffrir en Europe, mais que oui c'est une maladie très difficile à vivre.<br />
<br />
On en a VRAIMENT VRAIMENT MARRE que la recherche piétine par manque de moyens alors que des équipes formidables veulent travailler sur le sujet ; qu'il n'y ait toujours pas de possibilité de guérir définitivement ; que les seuls traitements médicaux proposés soient des traitements non spécifiques, avec des conséquences lourdes et parfois irréversibles et bien souvent pas franchement efficaces mais proposés "faute de mieux" . Marre que l'hystérectomie soit encore et toujours proposée comme seul recours possible - même à des femmes jeunes - pour soulager les douleurs parce qu'on ne sait plus quoi faire de nous alors qu'on sait très bien que même ça, ça ne guérit pas ; et que les chirurgies censées nous soulager ou nous mener vers une rémission longue durée se transforment en échecs retentissants parce qu'elles sont pratiquées par des chirurgiens non spécialistes. Et ça, c'est scandaleux. Parce que des bons et vrais spécialistes de l'endométriose, il en existe. Et ils sont vraiment doués et aident vraiment les patientes. Eux savent, comprennent. Seulement, il faut les trouver... Et ça aussi c'est scandaleux.<br />
<br />
Pouvez-vous imaginer un cancéreux dont la chimiothérapie et les opérations seraient assurées non pas par un oncologue mais par un spécialiste du sein ou de la prostate ? Non. Parce que vous savez que le cancer est une maladie spécifique et que si on veut le vaincre il faut le traiter de manière précise et adaptée, que seuls les médecins qui ont suivi une formation spécifique pourront adopter, faute de quoi le combat sera perdu d'avance.<br />
<br />
L'endométriose, c'est le même problème. D'ailleurs, ce n'est pas pour rien si certains spécialistes l'appellent "le cancer qui ne tue pas".<br />
<br />
Et alors nous, ces "1 femme sur 10" en France, on ne comprend pas pourquoi un tel parcours de santé n'existe pas pour nous. Pourquoi nos prises en charge relèvent du petit bonheur la chance plutôt que d'un cadre précis. Pourquoi les malades doivent trouver les informations par elles-mêmes, pourquoi elles vont devoir entrer en guerre administrative pour avoir l'aide que toute personne ayant une maladie longue et invalidante a. Une maladie qu'on a à vie, ça n'est pas suffisamment long? Les dérivés morphiniques pour soulager les douleurs, les pertes de connaissance quand on a trop mal, ne pas pouvoir rester ni debout ni assise, ne pas pouvoir marcher, ne pas pouvoir travailler, ne pas pouvoir s'occuper de son foyer, de ses enfants ce n'est pas suffisant pour qu'on soit reconnues invalides?<br />
<br />
Savez-vous que certaines femmes...<br />
<div>
<br /></div>
<div>
<i>La suite, c'est par là : <a href="http://www.huffingtonpost.fr/marie-anne-mormina/marche-paris-13-mars-endometriose_b_4903343.html">http://www.huffingtonpost.fr/marie-anne-mormina/marche-paris-13-mars-endometriose_b_4903343.html</a></i><br />
<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYpzAxZFxlcChw9_eMQigFHH8r_ApkGZSiiRNZe5Pb1FBmmXs6_6w2_QlshRGTtS0wXXVltgOduPJ-r1pfz1P0ZY6ZhYPOSgO5qGTbBE3ZqCDWkosmgpdEmgh87dUtpnIivA7vI22kwpU/s1600/essai2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYpzAxZFxlcChw9_eMQigFHH8r_ApkGZSiiRNZe5Pb1FBmmXs6_6w2_QlshRGTtS0wXXVltgOduPJ-r1pfz1P0ZY6ZhYPOSgO5qGTbBE3ZqCDWkosmgpdEmgh87dUtpnIivA7vI22kwpU/s400/essai2.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">crédits photo : Lilli H. contre l'endométriose</td></tr>
</tbody></table>
<b style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #898989; font-family: 'Open Sans', sans-serif; font-size: 16px; line-height: 22.3999996185303px; margin: 0px; padding: 0px; text-align: center;"><b style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;"><span style="box-sizing: border-box; font-size: xx-small; margin: 0px; padding: 0px;">Psst... Aidez-moi à développer ce blog en cliquant juste en-dessous sur un des petits boutons pour le partager sur vos réseaux sociaux ou en le recommandant à vos amis par mail ! </span></b></b></div>
Marie-Anne Morminahttp://www.blogger.com/profile/17508068787438283627noreply@blogger.com0